Voici un texte qui s'est perdu dans le flux, je ne l'ai pas reçu comme je l'aurais dû. Le commentaire semble être encore la meilleure solution, à moins que je ne trouve une solution pour vous communiquer mon e-mail.
Le voici avec un peu de retard, désolée, Jamadrou :
Ce lundi matin, il avait oublié de te dire combien il t'aimait.
Alors il a dessiné sur le grand miroir un coeur rouge.
Le lacet de son soulier était cassé
Doucement il s'est baissé
La terre s'est mise à trembler
Le miroir s'est brisé et tout d'un coup dans le silence du matin
Le plafond s'est effondré
Sa tête fut dévastée
Il a entendu ta voix qui l'appelait
Il a touché son coeur où étaient entrés les éclats de miroir de ton beau rire étoilé.
jamadrou le 16 octobre
L'image pour la page 53
Un tableau d'Arnaud Bouchet que j'avais dans mes tiroirs.
Merci à sa maman, Marine D
Comme je connais le blog de jamadrou je l'avais lu chez elle ;-) Merci pour L'Herbier suivant Adamante, bon dimanche à venir, jill
RépondreSupprimerMa Joconde...
RépondreSupprimerC'est ma Joconde
A moi monsieur
Même si
Le Louvre
Lui sourit au nez...
C'est ma Mona Lisa
Ma gitane
Mon feu
Dans sa robe à volants
Qu'elle fait tournoyer
Au son des grattes...
C'est ma Joconde
A moi monsieur
Même si
Un de Vinci ne deviendrai,
On peut vivre
Sans richesse ni gloire
Allant fort aise
De cieux en cieux,
L'essieu grinçant
Comme une musique
A notre roulotte accrochée...
jill bill
http://jill-bill.eklalblog.com
Tes tiroirs sont des malles à trésors...
RépondreSupprimerJ'adore, cette hebdomadaire sollicitation de l'herbier de poésie:
RépondreSupprimercomme un exercice périodique pratiqué dans un Dojo).
Une occasion,
un rappel du nécessaire essentiel.
Des mots, bien sûr...
Ce ne sont simplement que des mots,
mais qui conduisent au cœur,
qui défrichent à chaque fois ces chemins de l' infime cathédrale
d'où naissent tous les arts .
Merci Adamante
RépondreSupprimerVoici mon texte bien en vue!!!
comme tu le proposes ici je vais t'envoyer ma participation à cette proposition 53 par email puisque tu as déposé ton adresse sur mon site.
Passe une bonne journée
Bien amicalement
proposition 53
RépondreSupprimerRegards de femmes
Intriguée
Pas intrigante
Etonnée
Pas étonnante
Sourcils froncés
Ombrelles du regard
Je sens pourtant un léger souffle
L’étonnement l’a fait ciller des yeux
Elle existe dans le cœur du peintre
Et elle existe dans le regard que je lui porte
Elle, elle semble porter un regard simple sur le monde
Il ne m’est pas nécessaire de l’entendre
Puisque je peux lui donner la possibilité de vivre juste en la regardant
Nos deux regards se croisent
Je la crois seule et perdue
Triste et désabusée
Ou peut-être révoltée
Elle s’approche de mon oreille
Je retiens mon souffle
« La douleur de mon regard raconte ma révolte »
Je la quitte des yeux
Je tourne mon regard
Lui donner vie m’a ramenée à la réalité du monde
Pour beaucoup la vie est combat.
Jamadrou le 24 oct
jama.e-monsite.com
Inquiétude et doute
RépondreSupprimerl'inconciliable se conjugue
en portrait de femme
Est-ce seulement possible ?
Elle a du mal à y croire
Son bouclier coloré
ne supprime
ni son appréhension
ni sa perplexité
Quelque chose la dépasse
sans un mot
son visage dévoile
l'incrédulité
Que peut donc lui renvoyer
le miroir de la vie ?
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
RépondreSupprimerTourné vers la vie
Tourné vers l'amour
Ton visage est gravé
Au plus profond de moi
Côté lumière et côté mystère
Les couleurs du temps l'ont marqué
Encore plus précieux qu'au premier jour
Face à la ville qui valse et gronde
Face au monde qui nous broie
Face au soleil quand il est là
Face au besoin profond
De tracer la route
Merci Adamante, très bonne journée
ma participation pour l'herbier 53 de demain vendredi (je vais le doubler en courriel de contact) :
RépondreSupprimerElle dévore des yeux
le camp qui part en fumée
parmi les débris
Elle dévore des yeux
les soubresauts de la terre
Secouer ruines sur ruines
Elle dévore des yeux
l'Amazonie éventrée
de champs de soja
Elle dévore des yeux
le blanchiment des coraux
dans l'eau du lagon
Elle dévore des yeux
les mille millions de carcasses
d'espèces vertébrées
Elle dévore des yeux
les milliers de corps humains
Sur les fonds marins
Les yeux dévorent le visage
épuisé par l'impuissance.
Jeanne Fadosi, pour l'herbier 53 d'Adamante
http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
Avec en citation
"Yes, 'n' how many times can a man turn his head,
Pretending he just doesn't see ?"
Bob Dylan, Blowin in the wind,1962
(Oui, et combien de fois un homme peut-il tourner la tête
En prétendant qu'il ne voit rien ?)
Belle journée
Bonjour Adamante et merci du partage ainsi qu'à Arnaud et Marine.
RépondreSupprimerRegard d'ombre
Elle a posé son regard d'ombre
perdu
sous les ors du chemin.
En quête de paroles
paupières closes
sur le voile des souvenirs
elle avance lentement
vers l'amour.
Et l'on garde de sa présence
une lente traversée du brouillard
ce reflet timide du sourire
messager d'une respiration de joie.
Balaline
Étonnée elle s'est retournée
RépondreSupprimerInquiète
Ce bruit des pneus qui glissent sur les feuilles mouillées
Un choc
Puis l'horreur d'un corps gisant sur la chaussée
Ses bras se croisent fortement enserrant son enfant sur sa poitrine
Rien jamais ne pourra lui arriver