Martiros Hakopian
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Thanks
for your attention Dear Friend.....
Thanks, MarHak, this page for you with life love
Carrousel...
Chevaux de bois
Dans mes rêves
Reviennent à l'assaut
Quand j'ai froid de l'enfance,
Au son de l'orgue de Barbarie...
Un ticket à dix sous
Pour un tour de manège
Tout en rond, mille et mille fois
Répété...voilà la besogne
Du palefroi de carrousel
Comme l'a dit un jour Verlaine...
Sur ce champ de foire,
P'tite bataille pour le plus beau,
Chevaux à piston
Montent et descendent
De la joyeuse marmaille,
Nés avec un sourire
Sans se plaindre jamais de rien...
Chevaux de bois
Dans mes rêves
Reviennent à l'assaut
Quand j'ai froid dans mon automne
Et que le monde a trop de barbarie...
Symphonie d'amour.
Quand le rouge s'éclate en chantant, il écrit
"in love" dans la mélodie de sa nuit.
Il laisse voler en éclats les œufs de Pâques sur le bleu de la
prairie.
Ainsi naîtra le vert tendresse où iront migrer les canards
sauvages.
Aucune fausse note dans la symphonie du verbe aimer.
Malgré les derniers flocons de l’hiver
La flamme brouillonne du printemps
Accroche sa chaleur
Dans le tourbillon
De la voie lactée
Derrière la vitre du jour
La saison mélange ses couleurs
Le soleil darde son ocre
Sur les primevères
Fleurissant à leur gré
Portes et fenêtres s’ouvrent
Sur la renaissance
Petit Flocon était perdu ! de sa vie de Flocon jamais il n'avait
vu de ... chose aussi bizarre. Chose n'était pas un mot de son vocabulaire. Il
venait de l'inventer ce mot. Il fallait bien qu'il se rassure. Ce qui n'a pas de
nom fait peur, c'est bien connu !
Chose était tout marron, une couleur qui n'était pas de
l'univers de Petit Flocon. On aurait dit qu'il avait un ventre tout rond, ce
qui était rassurant de prime abord. Mais il avait aussi une grande gueule
ouverte, et une seule dent. Il aurait pu avaler tout rond Petit Flocon ... Peur
! ...
Il vint à l'idée de Petit Flocon que Chose était blessé. On n'a
pas peur d'un pauvre Chose blessé se dit-il. Il fit appel à toute la chaleur
qu'il avait en lui, et même à la chaleur de ses frères, grands et petits. Ils
lui firent un nid douillet et cotonneux. La chaleur se concentra sur le dos de
Chose, et se confondant avec la couleur marron de son dos, lui fit une
couverture dorée.
Azur bleu mauve et
Pâquerettes et pissenlits
Une étoile luit
Rire danse et tourbillons
Energie
Dans
l'oeuf est la vie
Au
centre de tout
D'un
côté du mur fragile
Où
vacille un espoir
Guettent
les crocs du tyran
Prêt
à prolonger l'attaque
A
son chevet une femme patiente
Madone,
piétât, mère universelle
Arcboutée
sur l'avenir de cet être
Qu'elle
voudrait triomphant
Lucarne
allumée,
De l'Autre
au ciel, de L'Etre à l'objet,
Qu'il soit
rêve ou plénitude goûtée
A la
fenêtre brumeuse des nuits sans sommeil,
Quand Aimer
se fait imaginaire ravi,
L'or
illumine l'hiver et la passion brûle l'azur.
Un seul mot
pour le plus haut, le même pour le plus bas
Un seul mot
pour la Vie, regardée à l'envie,
La lucarne
est allumée jusqu'aux firmaments gazeux,
A la
merveille nous mène, hébétés, l'Infini.
Serge De La
Torre
Le petit cheval rouge
Le cirque
de l’univers allume ses étoiles
un petit
cheval rouge s’élance sur la piste
émotion de
la voie lactée
il caracole
parmi les astres en fusion
sa
cavalière
habillée de
soleil
virevolte
pirouette
partout la
fête
explosion
de lumières
vibration
des couleurs
sur une
symphonie Chagallienne
le dragon
de l’amour s’enflamme
exprime son
génie
Love ! crie
la Terre
love !
répond le Ciel
love !
martèlent les sabots
le petit cheval
rouge
sème sur
son chemin
marguerites
et boutons d’or
un Elfe se
penche
sa main s’emplie
de fleurs.
Le pinceau
en liberté
sublime les
couleurs
et met le
feu à ses ailes.
Le petit
cheval
laisse ses
sabots de plomb
à ses
basses besognes.
Le pinceau
l'arrache à la pesanteur parmi les fleurs de la prairie. Il n'était pas fait
pour ça. Ce n'était pas du courage, juste de la docilité. Plus jamais, il ne
guidera la foule triste des refoulés.
Tu as beau
être gros
tout
habillé de rouge
à qui
veux-tu faire croire
que tu
livres des cadeaux aux enfants
en cette
belle nuit de Noël
certainement
pas
à la petite
vieille qui court devant toi
croyant que
tu veux lui voler son sac
mais moi,
je sais ptéranodon
que ta
gueule grande ouverte
est prête à
se refermer sur elle
pour la
croquer.
Bonjour Adamante, ah le cheval a la cote ce jour, encore un défi tableau qui porte de beaux fruits... bravo à tous, merci... ;-)
RépondreSupprimerBelle idée ce cheval rouge, symphonie chagalienne, effectivement on y retrouve le monde ludique et coloré de ce grand artiste
RépondreSupprimerMa participation a été plus sombre...
Merci pour tous ces beaux textes Adamante
C'est génial quand l'auteur vient aussi.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage, Adamante.
Passe une douce journée.
Un magnifique feu d'artifice qui s'allume de participation en participation, le petit cheval poétique n'a pas fini de galoper à travers la prairie !
RépondreSupprimerune fois de plus un beau partage. merci, vraiment
RépondreSupprimerL'image se fait mots, et les mots, images: en un ballet cosmique, plein d’abîmes et de répons. Mystère du poème, triomphe de l'art. La figure de la cavale hante les cieux éblouis de couleurs et de lumières.
RépondreSupprimerBeaux échanges!
Merci Serge,de ce si agréable commentaire. Je m'aperçois que le lien ne fonctionne pas. Y en aurait-il un qui débouche sur un blog ?
SupprimerJe rajoute celui de Google.
Un de mes vieux articles
RépondreSupprimerCe petit sentiment de supériorité ...
Le pompon sur les manèges d'enfants à la fête foraine...
Avez vous déjà remarqué le bonheur et la fierté
que l'on peut lire dans les yeux du petit chanceux
qui a su attraper ce truc virevoltant
au dessus des têtes de charmants gamins
qui a été multicolore
et qui est devenu un rien crasseux
à cause des traces de barbe à papa
et de gaufres au chocolat...
La joie se devine aussi sur le visage des parents:
leur enfant promet
n'est-il pas le plus beau,
le plus habile??...
-"Débrouillard ce petit,
il deviendra un chef" ....
Apostille: décrocher le pompon:
c'est l'emporter sur les autres.
http://tootsie.skynetblogs.be/archive/2010/02/25/ce-petit-sentiment-de-superiote.html#
Le cheval est très présent et les mots sont joie.
RépondreSupprimerIl est sympa ton artiste de venir ici.
Bonne soirée Adamante.
Bravo à toutes et tous pour vos symphonies poétiques
RépondreSupprimerBonjour Adamante,
RépondreSupprimerUne symphonie de couleurs et de mouvement. j'ai aimé tout ce qu'il a inspiré. Bravo à tout le monde.
Un Herbier riche de talent et d'imagination.
Amicalement
;)
Merci Martine, à très bientôt dans la page.
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