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vendredi 27 octobre 2017



Le thème fut donné très en retard, j’avais oublié les périodes de vacances scolaires et puis le temps file, file, file… (comme la route qui va vers toi ! clin d’œil à la génération yéyé) et voilà quelques participations en attendant les prochaines (dont la mienne) que je publierai vendredi prochain.
Donc, quinze jours pour le vent. Et pour les herbes, la page reste ouverte.
Pour Uuta aussi. Je publie ce soir la participation de Serge. Bien, vous aurez compris, tout reste ouvert ici.
Quant à moi, j’essaie (promis) de maîtriser mes courants d’air neuronaux et ne rien oublier. On va dire que j’ai la foi.

Allez : musique pour démarrer et imager mon introduction.





Souffle dans la voile
vent fort qui me déracine
Prendre le large

Souffle sur la feuille
vent d'automne qui l'emporte
Libre dans la mort

Souffle sur le mât
vent qui agite mon drapeau
Spectre d'une guerre

Tenir bon et tête
contre les vents et marées
Ne pas en démordre

Du bruit pour rien
tempête dans un verre d'eau
Divagation

Vent d'enthousiasme
qui déchaîne toutes passions
Folie collective

Moulin en ruines
bien ouvert aux quatre vents
Battre de l'aile

Jeter au vent
héritage brûlant les doigts
A nouveau pauvre

Silence radio
N'avoir ni vent ni nouvelle
Envolé l'oiseau

Avec Marguerite
mettre fleurette au vent
Un Vert Galant


jill bill





Sur les ailes du vent
deux colombes en réunion
commentent le monde

Les feuilles murmurent au vent
pour que monte le chant de l'arbre.

Fermons les yeux, imaginons. Un autre monde est-il possible ?

©Jeanne Fadosi






Paysages avec vent

Jean Béraud fait souffler le vent dans les jupes longues des quais parisiens.
Le "coup de vent à Pontoise" a été saisi par Camille Pissarro
René Magritte nous fait entendre "La voix des vents" à travers trois boules argentées surplombant un paysage verdoyant.
Le "vent parmi les roseaux" a été représenté par le poète William Butler Yeats et l'artiste Miro.
Gustave Caillebotte fait sécher le linge sous le vent au Petit Genevilliers.
"Sous le vent" le paysage d'Henri Martin est coloré, jaune et bleu impressionnistes.
Alfred Sisley nous offre un "Coup de vent" un "matin de mai", vert et frais comme les paradis baudelairiens de l'enfance .
L'"Arbre dans le vent" est  peint à larges touches sombres par Chaïm Soutine.
Piet Mondrian a présenté un des moulins à vent vu là-bas aux Pays-Bas: il a le orange de la Hollande.
La "rafale de vent" de Corot courbe une femme dans un paysage vert-de-gris.
Félix Vallotton emporte plusieurs femmes déséquilibrées par "le coup de vent.
Le "Vent de décembre" de Vladimir Kush est représenté par un drap bleu qui s'échappe d'une maison, remplaçant le toit.
Alfred Stevens représente le vent par une femme élégante tenant un parapluie.

26 octobre 2017


Laura VANEL-COYTTE
Auteure,blogueuse,documentaliste






Le vent est tombé
S’est-il fait une bosse ?
A-t-il  cassé son nez?
J’ai voulu le soigner
Que du vent tout ça !
Il s’est moqué de moi
Et m’a soufflé que j’étais trop naïve.
D’un air paternel
Il a ébouriffé mes cheveux
Puis il est parti rire dans le sous-bois.
Les feuilles dans un tourbillon
 Ont su lui faire la fête, « ailes » 
Juste avant qu’il ne parte
Chatouiller les éoliennes !

jamadrou






Si tu me parles de vent,
Je te raconterai Mistral, le Vent de "ma" Provence.
Mistral n'est pas un "vent de Dames", comme on le dit de douce brise.
Mistral, c'est "Fends la Bise".
Mistral, c'est "Vent gagnant".






Mistral n'est pas murmure du "vent dans les voiles, nous voguons vers la lumière"
Mistral, c'est vent hurlant comme les "Quarantièmes Rugissants".









Mistral se fait aussi décorateur !





Je te raconterai le Mistral de Giono :
"Si j'avais un conseil à donner, ce serait de voir le pays par mauvais temps, c'est-à-dire le trois ou le quatrième jour d'un mistral d'hiver qui a encore cinq à six jours à courir. Rien n'est plus bleu que le ciel. Si on veut de l'azur, voila le vrai.C'est loin d'être une couleur de tout repos, comme on l'imagine. L'air est si pur qu'il est devant les yeux comme une loupe.On voit le détail complet des horizons [...] Tous les bruits qui venaient du sud sont emportés ; non seulement le ciel gronde comme la mer, mais ce grondement apporte tous les bruits qui se font dans le nord. On entend sonner l'angélus à des clochers qui sont cachés dans les bois dans les vingt kilomètres d'ici .....
Avant le goudronnage, on voyait ces jours-là l'os des routes ; on avait l'impression de marcher sur de très vieux chemins usés jusqu'à la corde par une civilisation perdue ....."

Françoise la vieille Marmotte
27 octobre 2017





Le SouffLe de la TeRre


La teRre en un long respiR
Écoute muRmurer les souRces
Sous le regaRd de la scabieuse
Et du lieRre qui la préseRve
Dans lequel j’ai tissé mon lit

Le poème se constRuit
À l’ombRe du souveniR
Qui va renaîtRe par bouffées,
Dans les Rayons inteRmédiaires
Des ombRages Reposants…

LoRsque le vent secoue les feuilles
La teRre sait tant de choses
ProtectRice et veloutée
Piquetée de fleuRs pRrécieuses
Fracassée queLquefois
Elle a bu tant de Lumière
Recouvert tant de chemins
Absorbé tant de chagrins…

Marine D
http://emprises-de-brises.over-blog.com/

(Je ne sais si c'est volontaire, Marine, alors je laisse les majuscules. Adamante) 




jeudi 26 octobre 2017

Les herbes (mais aussi le vent) par Jamadrou

Impossible ce soir d'importer des photos, l'administration a des problèmes !!!
Je verrai dès que possible, désolée, Jamadrou






1.

Des jours avec les herbes et le vent.




Il est sournois

il est bruyant

il est bourrasque

il ébouriffe

il fait grincer il fait claquer

il fait du bruit sur les ardoises

il fait courir les nuages

il fait s'agiter les grands cyprès qui crient et parlent avec les mains

ils en perdent leur Breton

et se mettent à parler Italien.

Il fait peur aux oiseaux qui volent de travers

il rend fou les têtes mordorées des hortensias

qui en perdent le nord

les voici  vraiment à l'Ouest!

Les herbes impassibles

se préparent à tendre les bras.

Là-bas  sur la mer

le vent valse au bras des vagues qui l'emportent

on dit qu'elles sont grosses

Vont-elles accoucher d'une tempête?




2.

La mer n'a pas accouché d'une tempête

En mousseline et organdi blanc

J’ai vu le mariage blanc de la mer et du vent...







3.

Pas de tapis rouge
Juste un tapis vert
Pour remercier
La pluie le soleil et l’instant






 



Organdis et dentelle
Le vent fait frémir la mer
Caresse l’herbe verte
Qui se redresse
Monsieur le vent a du toupet !






 


Les brins d’herbe tremblent
Ils savent bien qu’entre la mer et le vent
Ce mariage blanc
Est plus que complaisance
Il est histoire d’amour
Depuis la nuit des temps.










 

Je n’ai pas résisté
J’ai trempé mes pieds dans l’écume
L’herbe tendre m’a dit
« Pour sceller notre amitié
Je suis là pour essuyer tes pieds. »

Je ne mérite pas ce geste de tendresse
M’essuyer les pieds avec tes cheveux verts ?
Me crois-tu prête pour ce rituel ?
L’herbe a souri, elle a chatouillé mes pieds.
Et moi, j’ai compris.



 


4.

Hier le vent soufflait si fort
Aujourd’hui le calme est revenu
Demain sera un nouveau jour

Juste le ciel la mer
S’asseoir sur l’herbe courte
Un instant béni

L’ordre est revenu
Plus de vent et d’écume
Le vent ne rend pas fou

L’écume des jours
Quand l’herbe est ma complice
N’est que remerciements
Prière au vent à la mer au temps.





jamadrou © du 19 au 22 octobre 2017    (A fleur de mer)











pour la page 89


Image Adamante

Je suis très occupée avec la finalisation d'un projet dont je vous parlerai je l'espère bientôt, mais
Je manque cruellement d'inspiration pour l'image d'une prochaine page.
avec toujours un internet qui se traîne durant la journée.


Alors, si nous parlions du vent ? 

Dans les voiles, 
dans les feuilles, 
dans les cheveux, 
bref dans ce que vous voudrez, 
et dans tous ses états
en haïlu, tanka, haïbun ou prose poétique. 


Voilà ! 
Comme je vous l'ai dit
Je ne vous oublie pas !
AD

 

mardi 29 mars 2016

L'herbier de poésie page 39




Création autour d'un volcan - Adamante -



Cette nouvelle page c'est en résumé  : 



Nuit meurtrie, fracassée
Sur les lèvres des vivants, un doigt de lumière 
Aux confins des îles, une bourrasque 
L'orage arrive, la mort guette
Fantôme d'une femme
Printemps fauché, comme une quille
Ut harassé fait une pause, il rêve.
Des cendres, rien que des cendres
Mais toute destruction est renouveau.
Demain, à son réveil, le vent chassera les nuages.
Espoir en suspension.





    





Regrets éternels...




À feu et à sang
On a mis un morceau de cité,
L'esprit des morts
Flotte au-dessus des décombres
À la touffeur de pandémonium...
Là, fantôme d'une femme
Paupières closes pleure
Son printemps fauché
Comme quille dans un jeu,
Le jeu de quelques sanguinaires...

À l'aube avec les autres
S'en allant gagner son pain
Elle perdit la vie,
À l'aube, matinale et ignorante
Elle allait à l'abattoir,
Bétail pour ces bouchers...

Sur les lèvres des vivants
Son nom ricoche, incrédules,
Tandis que sur la pierre
Un marbrier déjà s'exécute...

Porter le noir du deuil
Sur soi et à l'intérieur
Et laisser sur une gerbe
Des mots qui font mal, mal,
« A notre fille, regrets éternels »







 



Adamante, âme triste…

Comme la pensée fuit l’évanescente plume fébrile, 
Le nuage, ténébreux, survole la lande 
Et le morne tracé flou des chemins fantômes.
« L’orage arrive, la mort guette » hurle-t-il à qui ose l’entendre ….
"Adamante", âme triste,
Douloureuse silhouette, dans le vent sans mesure,
Avance inscrite aux horizons des routes et croisées.
Yeux ouverts, à elle seule, spectatrice désignée, 
Elle assiste à l’irruption tragique du réel, 
À  l’impérative violence d’une honteuse explosion.
Seul un doigt de lumière,
Avec la netteté impassible et concrète du vrai 
Nous indique nos destins, 
Et nous rappelle au nécessaire poétique éveil.










Aux confins des îles
ils ont pris le vent marin
pour ne plus revenir
un poisson lampion
a éclairé la scène

et

Sur le dos du dauphin
La belle a embarqué
Pas de chance Nemo
L'oeil de Caën a tout vu
Je reste sur le quai









 

Une bourrasque
cheveux au vent
le regard se déchire
un œil aperçoit
la flamme qui s’éteint
l’autre se tourne
vers une plage bleue
la vie tourbillonne
sans ménagement
autour de l’axe
des incohérences humaines
son souffle meurtri
décoiffe
sa chevelure blanche

Demain, le vent
Chassera les nuages







 


Ut était harassé. Il décida de faire une pause. L'orage menaçait. Il déposa son lourd sac à dos sur le sol, sorti un sac de couchage. S'allongea. Sa tête reposait sur la seule pierre plate dénichée par là. Il s'endormit aussitôt. Elle revint ... depuis quelque temps, elle revenait souvent Ut attendait ce rendez-vous .... Elle émergeait toujours de l'azur. Aujourd'hui son épaule restait dans l'ombre. Sa main potelée paraissait refléter une lueur incandescente.

Lentement, elle remuait l'eau de l'abreuvoir, systématiquement, d'une manière appliquée, une eau qui se colorait peu à peu de sang. Ut frissonna. Il crut un instant qu'il s'agissait de son propre coeur. Elle restait sereine, la Femme de Dieu. Il ouvrit les yeux, La nuit était tombée, Claire. Etoilée. L'orage s'était éloigné. Il eut faim. Demain, il redescendrait au village.










  


Volcan

Dans ses entrailles
la lave hurlante
Dans l'air sidéré
des cendres
rien que des cendres
et l'anéantissement.
non. Une virgule se déplie,
une lueur
la vie
l'espoir en suspension

©JeanneFadosi













La nuit

Nuit meurtrie
Nuit fracassée
Nuit du fantôme noir
Gobant la lune rousse

Esprit sélénite
Vapeur irréelle
Tu flottes
Impavide
Sur le hors Temps froissé
Le rêve outremer
De mon insomnie...









Volcan

Tout n’est plus que spasmes, grondements, fureur.
La fumée précède les langues du feu.
Chargé de soufre, l’air devenu irrespirable éteint la lumière, il fait nuit en plein jour.
La terre gémit, se tord, vomit la lave qui s’écoule, ruisseaux brûlants échappés de ses veines. Ils recouvrent, effacent, sculptent un nouveau paysage.
Demain, ici, un monde nouveau balbutiera. Mais aujourd’hui, continent à la dérive, sous le regard compatissant de la mère du  Ciel, la terre enfante. 
Toute destruction est renouveau.





Le coin des retardataires :


Comment dire
comment expliquer
les années ont passé
est-ce moi qui t'appelle
est-ce toi qui vient
que le rêve soit endormi
que le rêve soit éveillé
tu es là
cheveux bouclés
flottants au vent
yeux plissés
bouche un peu narquoise
toi quoi

pimprenelle


Et quelques poèmes en plus de la part de Marine, Volcan, volcan.


Fumeroles et fulgurances
Des lueurs mensongères
Insidieuses…



Halo diabolique
Braises et tremblements
Ciel plombé



Les fureurs du volcan
Aux confins des sommets
Univers corrodé



Un air de fin du monde
Secousses funestes
En bouche un goût amer…



L’esprit des eaux
Fuyant le feu et les abysses
A choisi de déserter





mercredi 13 janvier 2016

Les grands espaces











Toucher des yeux

les grands espaces

et devenir oiseau

libre et grisé de vent

                                             Adamante












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