Translate

Affichage des articles dont le libellé est arnaud bouchet. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est arnaud bouchet. Afficher tous les articles

samedi 22 octobre 2016

L'herbier proposition 53 et suite 52


Voici un texte qui s'est perdu dans le flux,  je ne l'ai pas reçu comme je l'aurais dû. Le commentaire semble être encore la meilleure solution, à moins que je ne trouve une solution pour vous communiquer mon e-mail.
Le voici avec un peu de retard, désolée, Jamadrou :

Ce lundi matin, il avait oublié de te dire combien il t'aimait.
Alors il a dessiné sur le grand miroir un coeur rouge.
Le lacet de son soulier était cassé
Doucement il s'est baissé
La terre s'est mise à trembler
Le miroir s'est brisé et tout d'un coup dans le silence du matin
Le plafond s'est effondré
Sa tête fut dévastée
Il a entendu ta voix qui l'appelait
Il a touché son coeur où étaient entrés les éclats de miroir de ton beau rire étoilé.


jamadrou le 16 octobre





L'image pour la page 53



 
Un tableau d'Arnaud Bouchet que j'avais dans mes tiroirs.
Merci à sa maman, Marine D





mardi 9 février 2016

L'herbier de poésie page 32


Le nue d'Arnaud Bouchet ?

Un bouquet de poèmes entre soupir et humour 

une belle page.


Merci aux participantes sur cette page.







Ecce Eve... 

L'atelier de nus
Dévoile de la femme
Son sexe, son sein
Dessin du jour,
La nudité pour les élèves...
Le modèle pose
Expose sa féminité,
Ceci est son corps
Livré pour eux...
Les yeux observent
Les crayons croquent,
Ni complexe, ni malaise
Chez l'une et les autres...

L'origine du monde
L'Olympia
Vénus d'Urbin
La Maya nue firent scandale...
Il est une prison 
Qu'on nomme voile plénier
Femme fantôme,
Qui choque le plus... !

jill bill







Un soupir, Elle sourit, les yeux encore ensommeillés. D'entre les draps froissés
un petit bout de son sein brun
Elle s'étire
Repousse le drap apparaît nue
Une odeur de café titille les narines
Le soleil perce à travers les persiennes
En bas Il l'attend
La journée sera belle. 










Femme dévoilée
Parée de soie légère
Comme au premier jour
Belle et triomphante
Femme 
Que rien ne pourra changer
Ni l’opprobre ni le mépris
Ni la violence









Couvrez ce sein ! 

Mais qu'est-ce qu'i'm'jacte l' cul bénit ?
Pourrait s'montrer tout nu qu'i'm' f'rait aucun effet !
Encore un qui s'la joue tartuffe !
moi qui pensais pouvoir sortir enfin du cadre
et mett'les voiles où j'pense !
Brrrrr ! On s'les gèle ici !
vite ma doudoune !  










L'aube pointe à l'horizon

Elle se dresse, s'étire
Lentement glisse 
le voile de la nuit
Les premiers rayons du levant
L'éveillent au jour
Chaque matin la renouvelle
Seul son prénom est immuable 
Elle s'appelle
AURORE

ABC








Née Femme

Alanguie au matin
encore ensongée de brumes
son corps nu et libre
offert
aux premiers rayons du soleil
au premier regard de l'amant
chante comme une eau vive
la magnificence de la nature
et la fierté d'être née
Femme 
Adamante





mardi 12 janvier 2016

L'herbier page 29




Mardi est revenu, quatre poèmes pour trois femmes


Merci à vous.






Ces dames de la chose...

Dans une ruelle d'Anvers
C'est là l'endroit
Des torrides vitrines,
Marie, Madeleine et les autres
Font commerce
De leurs charmes,
Plus vieux métier du monde...
Blonde, rousse ou brune
Assise sagement, nue,
Voire contorsionniste
Histoire d'exciter le bonhomme
Elle s'expose
Se consomme chaude sur place
Avec la bouche, les doigts
Comme un cornet de frites...
Un habitué, ou pas... Elle ferme tentures
Et les yeux sur ses façons,
Payée pour faire la chose
Sans amour,
Lui jette encore la pierre
La brave épouse irréprochable,
La cocue, qui ne le sait pas...




Brune
Nonchalamment assoupie
Blonde
Dormant à l’ombre d’elle-même
Appuyées sur leur rêve
Repoussant d’une seule main
Leur espace vital
Pour déployer
Finesse et grandeur
D’un corps svelte
Le sien
Le leur
En songeant à l’espoir éternel
D’une gracieuse féminité

©ABC



Femme alanguie
Femme admirée
Sensuelle ou résignée
Femme en attente
Au regard inspiré
Intériorisé
Inaccessible
Eloignée
Parfois donnée
Au corps exposé
La femme
Tout simplement

©Marine D



         Le trois 
Trois
symbole

au centre
ce qui émane de la conjugaison
de deux antagonismes
l’élévation
le mouvement
mais aussi soupir
fatalisme
le domaine du faire
du tenir
du vouloir

à sa droite, l’imperturbable
mais ce n’est pas encore la paix
plutôt le retrait
l’attente
pas de détachement
en filigrane le désir
l’envie
le masque du calme

à sa gauche, la sereine
sagesse et sentiment de paix
détachement
« Je suis »
vibration du cœur
l’amour sans attache
celui qui donne
et n’attend rien
riche du Tout

le trois
créé
nu
la femme
la vie
la Soleil
rayonnante
comme
au
premier
jour.
       ©Adamante

et un cinquième que je n'ai pas reçu pour être déposé ici et que j'ai découvert ce matin grâce à ABC, il aurait été dommage qu'il ne soit pas là.


Drôle de triptyque
qui résume la peinture
en trois artistes

À gauche Léonard
Mona Lisa nous toise
blonde et boudeuse

Au centre Pablo
sa Demoiselle s'est échappée
d'Avignon

À droite repose
l'Europe alanguie
par Henri enlevée

Josette T


et puis... les retardataires.



"1, 2, 3 soleil !

Trois déesses en hiver
Pas si grasses que ça
Pas si heureuses que ça
Pas si jeunes que ça
Mais pas si vieilles non plus 
Sur un podium posent nues.
Celle du centre est excentrique
Celle de gauche est maladroite
Celle de droite a mal à gauche.
Avec le printemps elles pensent retrouver l’Allégresse
Avec l’été elles espèrent avoir l’Abondance
Et avec l’automne revoir le temps de la Splendeur.
Sur le podium elles étaient trois grâces qui rêvaient de soleil."

Jamadrou


vendredi 8 janvier 2016

L'herbier de poésie, proposition n° 29


Pour mardi prochain, une œuvre de Arnaud Bouchet. Merci à lui et à Marine qui proposent à nos mots ce beau triptyque.
Je n'en doute pas, il saura vous inspirer des textes plein de fantaisie et de créativité. 
Alors, à votre inspiration !
                                                                                                           





Et puis, pour réviser les règles, rendez-vous sur la page