Translate

dimanche 2 septembre 2018

Page 117 avec le peintre Foujita




Un long, un si long silence...

En France, malgré les promesses de qui nous savons et tairons le nom, il est encore des lieux dits "blancs" avec internet façon Shadoks :


 
La pauvre bête (vous voyez de qui je parle ?) a décidé de ne pas pomper et de se mettre au vert entre végétaux et qi gong.


"A existait plus pour le web"


(là un petit clin d'œil à Jean Tardieu, mais si le propos reste obscur, facile : y a qu'à d'mander)


Enfin, pour ceux qui conservent une racine bien endurée dans l'Herbier de poésies et qui n'ont rien à redire d'un Shadok, voici une œuvre du peintre japonais Léonard Tsuguharu Foujita, (ci-dessous).

Et pour célébrer un peintre Japonais, que faut-il donc ?  

Un ou plusieurs : Haïku, tanka, haïbun






Léonard Tsuguharu Foujita, Femme allongée, Youki, 1923, huile sur toile, 50 x 61cm, collection particulière © Fondation Foujita / ADAGP, Paris, 2018




"Années 1930. Les toiles du peintre japonais Foujita rencontrent un franc succès.

Ce sont surtout ses grands nus féminins qui fascinent et impressionnent : leur blancheur un peu laiteuse est proche de la nacre…
Comment l'artiste obtient-il ce blanc si particulier ? C’est top secret !
Foujita n’est pourtant pas chimiste. Déjà tout petit, au Japon, il rêve de devenir peintre. Et pas n’importe où : en France ! Un souhait exaucé dès 1913, alors que le jeune Japonais pose ses valises à Paris.
Entre son talent et son allure de dandy identifiable entre tous, Foujita ne tarde pas à se faire un nom.  Et ce nom est immédiatement associé à sa curieuse coupe au bol, à ses délicats dessins, et à ses fameux fonds blancs…
Malgré les questions du public et de la critique, Foujita se garde bien de divulguer la recette de son mystérieux blanc. Au point de l’emporter dans la tombe, en 1968."



Jean Agélou, Foujita dans son atelier, 1917


Mais...


"Après moult analyses scientifiques, les spécialistes sont enfin en mesure d’en révéler le secret. Celui-ci repose sur un ingrédient mystère : du talc, tout simplement !
L’artiste en mélangeait à de la peinture très diluée, qu’il superposait en de multiples couches pour obtenir ce rendu à la fois transparent et nacré.
Comme quoi, un ingrédient ordinaire suffit pour changer la vie d’un artiste et pimenter celle d’un restaurateur !"

Léonard Tsuguharu Foujita, Autoportrait au chat, 1928, huile et gouache sur toile, 35 x 27 cm, Centre Pompidou-Musée national d’art moderne, Paris © Fondation Foujita / ADAGP, Paris, 2018



Alors, à vendredi prochain ?




6 commentaires:

  1. C'est noté ! tu veux sans doute dire la page 117
    la zone blanche est venue s'installer à domicile, même pas besoin de partir sous d'autres horizons et depuis j'avoue presque renâcler à ouvrir l'ordi

    RépondreSupprimer
  2. Les herbes ont poussé librement
    en juillet comme en août,
    changement de rythme,
    ressourcement estival,
    plumes en vacances,
    "a bien le droit de shadoker qui veut",
    en retrouvant le chemin de leur herbier
    elles reprennent avec enthousiasme
    la voie du partage


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bien vrai ça ! "a bien le droit de shadoker qui veut " !!!

      Supprimer
  3. Bonsoir la compagnie de l'Herbier, mon com n'est pas passé par Firefox, zut ! Me voilà par Explorer… Ok Adamante, tu as dû recevoir ma modeste participation, à vendredi… JB

    RépondreSupprimer
  4. J'ai shadoké avec grand plaisir Adamante...

    Bon retour parmi nous, cet été n'a pas toujours été doux, ici, un peu de silence ne fait pas de mal...

    RépondreSupprimer
  5. Avec mes fils la séquence des Shadoks était un moment unique dont on se souvient encore !
    Merci pour ce moment , à suivre...

    RépondreSupprimer

Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. Adamante