Je la connais bien celle qui peint là !
Elle est libre, complètement nature
Elle ne sait plus ce que contrainte veut dire
Elle porte une salopette de peintre
pour aller au restau
Et elle commande du printemps en rouleau
Elle porte un tablier de jardinier
Pour peindre la vie au chevalet
Et le petit cheval galope dans la prairie
Elle sourit à Jeanne et à Jacques
Quand ils lui disent :
« Le vrai jardinier s’incline
devant la pensée sauvage »
Des pensées elle en a plein la tête
Alors elle les sème ses pensées sauvages
Ainsi elle aime d’avantage.
Elle jardine chaque jour
Et peint chaque nuit
Et s’incline quand l’aube arrive
Elle remercie.
jamadrou
OiSeau LiberTé
Oiseau du ciel
Pulsion de vie
Toi qui n'a pas
d'entraves
Vole sous les nuages
Emportes la rythmique
Des musiques qui nous
hantent
Fais planer nos rêves
Au delà des mers
Vers les sables du
désert
Tes espaces sont sans
limites
Ta route sans
frontières
Ton voyage impérial
Tes nuits belle
fortune...
Nos peines sont
violentes
Nos jours comptés
Tu élèves nos
espérances
N'oublie jamais
Vers nous de revenir
Pour nous chanter
Ta LiberTé
© marine Dussarrat
À bout de souffle
Hier soir, je suis sortie "à bout de
souffle" d'une séance du film "Noces."
C'est beau et terrible. Baudelaire ne
disait-il pas que la beauté ne peut qu'être terrible?
Un film ou tout œuvre d'art ne doit-elle pas
nous laisser "à bout de souffle"?
"A bout de souffle" de bonheur, de
désir, de plaisir, de beauté ou de souffrance.
"Noces" est comme une tragédie
grecque, ça doit mal finir mal même si on espère,
Avec un coeur de midinette que l'amour va
triompher mais c'est le drame qui gagne.
"A bout de souffle" comme le film
de Godard que j'ai regardé à minuit à la télé.
Jean Seberg dont la coiffure dans ce
film a inspiré la mienne, Jean Seberg, la joyeuse
Jean Seberg dont j'ai lu il y a peu
l'histoire du mariage avec Romain Gary.
Jean Seberg dont la mort tragique est
entourée de mystères ;Gary qui se suicide.
"A bout de souffle", Godard,
Belmondo, Truffaut et la Nouvelle vague.
La brouille entre Truffaut et Godard,
Belmondo dans "La sirène du Mississipi"
De Truffaut. Mon réalisateur préféré.
"About de souffle" quand il reçoit le César
Pour "Le dernier Métro": plusieurs
Césars avant de mourir d'une tumeur au cerveau.
Laura VANEL-COYTTE
http:://wwww.lauravanel-coytte.com
Fêlures
Je
me noie dans cette mer et ce ciel qui ne font qu'un, dans cette couleur de
joyau et de colère.
J'entends
les sanglots désespérés du petit garçon de sept ans, je revis sa terreur de
l'eau, la dureté de son père l'obligeant à vaincre sa peur "comme un
homme" et l'entraînant dans la mer jusqu'au cou.
Je
me revois, toute jeune tatie restée sur le sable à surveiller ma filleule d'à
peine deux ans.
Masquant
la scène de ma frêle silhouette à la blondinette occupée à faire des pâtés.
Trop
loin heureusement pour entendre les pleurs de son frère.
Souvenir
de la première fêlure d'un modèle idéalisé.
©Jeanne
Fadosi, jeudi 12 avril 2018
pour
l'herbier de poésies 108 sur l'image de la proposition 104
"Quoi
qu'il arrive : n'en faites jamais une affaire personnelle !"
Billet
d'humeur de Noëlle Bréham du vendredi 10 juillet 2015 : Laissez dire !
lien
vers la chronique !
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vers mon blog sur le mot clé l'herbier de Poésies
Que viennent les
grands vents, et je veille ….
Écoutant, la nuit,
les bras des arbres, battus de blizzards.
Alors, derrière mes
yeux clos,
S’élaborent des
symphonies de couleurs fades
Posées sur les voiles
sans substance du temps.
Et s’élèvent
d’involontaires imageries…
Elles dessinent des
sortilèges auxquels riraient les enfants :
Folies qui fusent et
filent portées pat les bourrasques :
J’écris sur les ailes
d’oiseaux imaginaires
De pompeux mensonges
d’espoirs
Que personne ni
n’entend, ni n’écoute,
D’ambitieuses
sentences où hisser mes pas.
Puis se tait
l’Inutile flot de paroles futiles
Au cœur vivant
desquelles tonne
Le Silence caché sous
des nuages d’ouate ;
Et déjà se grave des
vœux de paix,
Qui, en moi, un
instant, jouxtent au tonnerre de canons :
S’y racontent, comme
on crie sa peine,
Comment chacun huile
à l’infini sa colère,
Ce soc carnassier du
labour des hommes,
Cette folie aveugle
de son élan sans pitié.
Ne me reste plus qu’à
percevoir dans la pause de la tempête
L’annonce d’un droit
futur, pour tous, à une vie plus pleine.
Serge De La Torre Le 17/04/2018
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http://decoeuretdencre.blogspot.fr/
Nous pressons le pas
sous l'arbre une menace
crottes de pigeons.
Adamante Donsimoni