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mercredi 10 janvier 2018

En retard, la page 95


Encore pardon pour ce retard et merci pour votre compréhension.
Que votre année soit belle.











Souffle de lumière
sur boules de cristal
un courant d’air

Dans l’agitation de fin d’année, entends-tu le vent qui passe ?

L’arbre ploie
tout en tenant son rôle
son étoile brille

Une  frénésie festive frappe à nos portes. Des cœurs se voilent. Les larmes n’éteindront pas le feu dévorant de leur tristesse.

Reflet sur la vitre
des décors des voisins
tourbillon du doute

Laissons la porte ouverte sur l’espoir malgré les bourrasques et les tempêtes, dans trois jours c’est Noël…

ABC






La vieille tradition


Une nuit de décembre...
Toc toc toc toc !
Il a ouvert la lourde,
C'était la vieille tradition
Dans son simple appareil vert forêt
Portée sur l'épaule du solide bûcheron
Qui se fit payer en métal blanc...

Dans la pièce
La vieille tradition
Prit place à côté de l'âtre rougeoyant
Bras en croix pour s'y réchauffer...
Haut perchée la lune jouait sa curieuse,
Son ami Pierrot ouvrant les armoires
En quête de bouts de chandelle
De boules en verre coloré
Délaissant la plume, cette nuit-là...

La vieille tradition était revenue, nue
Décembre comptait sur les bonshommes
Pour la chamarrer, une fois encore...



jill bill






                   

Hachures de couleurs
Hachures de couleurs
Accès de douleur
Envie de bonheur
Pleine d'ardeur
Soirée de danseurs
Hachures de lumières
Colorées et enflammées.
Hachures de couleurs.

17 décembre 2017
Laura VANEL-COYTTE









Sur la pente de la colline du monde, Sisyphe remonte une fois de plus son rocher. Il est rouge d'effort et de colère et la terre verte de peur.

Sisyphe inlassable
obstiné, désespéré,
gravit la montagne.

Dans la nuit pas tout à fait noire, la lune indifférente éclaire sa progression harassée.

Sisyphe inlassable
obstiné, désespéré,
gravit le volcan.

©Jeanne Fadosi, mardi 19 décembre 2017







 
Couleurs...

Rouge blanc vert
Les couleurs de Noël
Dans un ciel incertain
Planètes ou étoiles ?
Étoiles elles produiront de la lumière
Planètes elles ne reflèteront que celle qui brûle nos ailes
Je veux garder l’espoir qui efface le noir
Dans cette aube naissante
J’entends la promesse du Père noël
Rouge blanc vert
Couleurs, je vous aime.

jamadrou © 19 décembre 2017   (A fleur de pinceau)








La belle histoire


Renaître de son sang
Renaître de ses cendres
Bulles d'eau et de feux
Particules de flammes
Du fond de l'Océan
Du haut des vieux volcans
Oracles de lumières
Un jet de vie dans la nuit
Un peu de merveilleux
Dans la soupe verdâtre
Sur les trottoirs huileux
Danse de soie
Boules bulles couleurs...

Ouvre ton œil curieux
Vers le gospel des anges
Redis toi les beaux contes
Les fables oubliées
Que chantent les sirènes
Que sifflent les oiseaux
Le choeur des voix célestes
Fais briller les regards
Dis nous la belle histoire
On y croira, peut-être....

Marine D












La nuit des temps

Dans son bleu
endormi et rêveur
l’Univers respire
à peine, à peine un souffle

endormi et rêveur
l’Univers aspire
il n’est encore rien
ou presque rien
à moins qu’il ne soit tout
indéfini en somme
à peine, à peine une vibration

il se rêve des vies
il se rêve des formes
il veut être
« pluridimensionné »
« pluriformé »
« plurisexué »


et soudain tout s’embrase
du froid primordial
jaillit la première flamme
le premier feu
la première semence
brume
étincelles
eaux

l’espace se peuple
étoiles
planètes
galaxies
la vie s’exprime
la terre connaît ses premières paramécies
le temps des glissements
le temps des hoquets
puis arrivent les formes
le premier chant
le premier cri
le sang qui circule
comme l’eau des rivières
chaud
si chaud
si fragile

le noir habité
a exprimé ses couleurs
ainsi est née la vie.

Adamante (sacem)
LE CHAMP DU SOUFFLE






lundi 8 janvier 2018

Espoir en partage









Merci à toutes et tous pour vos messages.
Me voici revenue à la civilisation, je publierai la page qui attend depuis trop longtemps les textes qui reposent dans ma messagerie.
À très bientôt




vendredi 8 décembre 2017

Arbre, page 94



Faites une excellente semaine, enracinés, libres et en joie.
Merci de votre fidélité.


©Jamadrou



ARBRE


Le vieux tilleul...

Nu, en hiver, à l'endroit, à l'envers, le caduque n'a plus ni queue ni tête.
Branches racines, racines branches, l'écureuil y perd son latin dans la boule à neige, que retourne et secoue une main d'enfant brusque.

Une autre poétique dessinerait des boules, des boules de Noël, rouges et luisantes comme de la pomme d'amour.

Une autre fraternelle des boules pour piafs que la mauvaise saison affame, à suspendre comme des boules, des boules de Noël.

L'adulte cogneur le convoite en bûches, en bûches de Noël dans l'âtre, charme des veillées campagnardes. Quant au boulanger si son four reste sans bûche, sa bûche manquerait au bourg, ah la bûche de Léon à Noël et son petit Jésus en sucre...

Le menuisier s'en ferait bien de la bière,  le marin bien de la coque, l'artiste aux ciseaux à bois bien un cerf aux abois...

Mais, les vieilles tricoteuses y tiennent à leur vieil arbre, leur tilleul à tisanes, fleur contre des maux et plus un mot, le caduque aura même droit à son chandail... !

Il restera à sa place sur la grand, parole de m'sieur Noël, le maire !


jill bill






Des racines aux branches 
La sève

Racines à la diète 
Branches nues
Hibernation
Noir sur blanc
Blanc sur noir
Temps de sieste

Silence
L’arbre de vie ne meurt pas
En sa bulle
Il dort !

Mais quand l’printemps viendra,
Oui quand l’printemps viendra,
Remontera la sève
Chanteront les oiseaux

Tendresse en feuilles
Renaissance en bourgeons

ABC




 

Chère petite sœur,

Je viens te souhaiter  par écrit un  JOYEUX ANNIVERSAIRE  car je suis plus à l’aise par écrit que par SMS ou téléphone. Je ne vais pas  te souhaiter  la réalisation de ton projet comme je ne suis pas allée à ton mariage ; ça aurait été hypocrite et ça le serait toujours.
Comme tu m’as envoyé une vieille photo de toi avec toute la famille devant la cathédrale, je te souhaiterais de rester  cette petite fille dans ton cœur : souriante comme tu l’es toujours (c’est de famille), curieuse de tout.
Oui, toi, ma famille, ma ville de naissance et les arbres plantés par Papa sont mes racines.
Comme toi, j’ai une autre famille qui m’accueille dans sa maison depuis plus de  vingt ans et comme je peux y rester plus longtemps que dans une chambre d’hôtel dans ma ville de naissance, j’y ai des racines aussi : je connais mieux maintenant cette ville picarde que la champenoise où je ne passe guère qu’une nuit et où je marche et circule peu.
Mes nombreux déménagements ont aussi établi des racines un peu partout en France et même au Maroc où  mes arbres sont des palmiers.
J’ai trouvé un port d’attache, c’est le premier que j’ai choisi parce que j’y avais été heureuse déjà. Mes racines, mon tronc et mes branches s’y sont implantés.
Je t’y avais reçu à ce moment là (comme je t’avais accueilli petite fille dans une autre ville) et tu m’avais fait des confidences sur ce garçon qui n’était pas encore ton mari et qui m’avait inquiété en tant que grande sœur. La suite m’a donné raison. Je sentais que la fibre romantique que tu tiens de la famille t’attachait à lui, le premier. Je l’avais rencontré de bonne heure, sympathique mais dangereux.
J’ai fait cette fois les 1000 kilomètres pour assister à votre mariage religieux. Je le regrette.
Pourquoi me dire alors que j’oublie mes racines ?
Je vous ai accueillis, logés, notre frère, mes parents et toi dans nos différents chez nous. Je me suis occupés de vous, vous ai écoutés.
Qu’ai-je eu en échange ?
Je suis venue longtemps plusieurs fois par an même quand j’habitais au Maroc ; on ne m’a logé qu’une fois  bref.
Qu’on ne puisse pas, je le conçois fort bien mais on ne s’est pas préoccupées non, plus de où je logeais, de quand j’arrivais, de mes repas  etc. Des rencontres à la sauvette entre deux copines, des récits de  vie de prof que j’entends chaque jour etc.
Peu de questions sur notre vie, où je travaille, comment je vis etc.
Alors excuse-moi si j’ai planté mes racines et des arbres ailleurs et si les nôtres sont en train de sortir de terre. Je travaille sur les paysages (14 livres à ce sujet) mais les paysages champenois appartiennent au passé, je les vis peu au présent. Ont-ils un avenir ? Pour l’instant, je n’ai pas envie d’arroser mes racines, j’ai envie de vivre en paix dans mon paysage gagné et d’aller en Alsace voir mon autre famille (qui m’a acheté du Kriter pour NOEL) et visité des musées en Suisse, l’art étant un des paysages que j’ai choisis.
Je ne te dis pas je t’aime ni  que je t’embrasse et je te redis « Bon anniversaire »
 Quand tu m’auras lu et comprise… Ne me relance pas avant, ça me fait mal et j’ai déjà assez mal comme ça.

Alors j’aurais peut-être à nouveau envie de retrouver mes racines et de planter un arbre avec toi.

Merci et bonne journée

Laura VANEL-COYTTE
Auteure,blogueuse,documentaliste





Iris
L'arbre me fait de l’œil
L'arbre boule
L'arbre tourne
Il tourneboule
Chamboulant l'espace
Ses racines exigent le ciel
Curieuses ses branches
Découvrent la terre
La terre ronde
Une  boule
Qui tourne
Tourne





LE GARDIEN

Arbre d'hiver
Arbre aux longues racines
Arbre qui a perdu ses feuilles
Je sais que tu renaîtras
Tu es notre gardien
Notre force
Notre futur
Je m'appuie contre toi
Je me prend à rêver
Au printemps
Aux nids d'oiseaux
Au chant du vent
Dans la soie de tes feuilles
Ma main touche ton écorce
Je me sens invincible
Ta sève emplit mon corps
Le monde disparaît
L'espace vibre
Il tourne
Tourne
Tourne
Tu es le sorcier
Qui rythme ma vie


Marine DUSSARRAT



 


"Les mots ne mentent pas"
"la terre est bleue" dit Eluard
Que disent les images ?

Le dessin ne ment pas
l'arbre a la couleur du monde
en cercle imparfait

Racines
et branches nues
Arbre et terre en symbiose
se nourrissent les uns des autres
des feuilles mortelles et de l'humus.
Et coule l'eau, souffle le vent, tourne,
tourne la terre en éphémère équilibre
Tout au bout de la chaîne du vivant
le bras humain du bûcheron hésite,
retient de sa main le manche
de la cognée d'acier blanc
de nos destins.

©Jeanne Fadosi, mercredi 6 décembre 2017




 



Est -ce une blessure que ses grands bras noirs tendent vers le ciel? 
Est- ce la morsure d'un hiver trop cruel qui les rendent amers?
L'arbre est immobile, sans peur et sans cris, dans la nudité d'un moment de vie.
Sa vie attachée aux cordons sinueux qui dansent sous la terre. 
Sa vie modelée au rythme des jours, des pulsions terrestres et des bleus du temps. 
L'arbre est en prières.
 Un être appelant, chuchotant des sons que les initiés savent décrypter. 
Soupirs de forêt.
Une communion envahit soudain le trop grand désert d'une page blanche. 
Balaline









Voici les recommandations de l’Arbre Racines
qui de sa boule de cristal a l’élégance de l’immortel
et le charisme du thérapeute.

Fais comme moi aère tes pensées
Laisse tes feuilles s’envoler
Avec joie regarde les tomber

Ressens alors ta profondeur dans ta terre

Sur ton chemin, il te suffit juste de te retourner
Pour te transformer en sablier
Tu verras alors tes racines dirigées vers ton ciel
Laisse le temps s’écouler
Tranquillement tourne le temps
Cœur retourné
Souvenirs à fleur de racines
Ainsi va la toute Vive
Sève endormie
Sève régénérée
Coule la Vie
Tes branches n’ont pas fini de t’étonner.

jamadrou © 7 décembre 2017   (A fleur de terre)






 
Le cercle ....

« Dans mon commencement, je m’achève ! », ainsi se dessine-t-il,
Le cercle de la Vie, dans lequel tout se manifeste et se vit
Cercle du ciel infini et de l’esprit, où nos existences, nos actions se ramifient
Prisonnières limitées dans l’air du temps et la finitude de la matière…
Cercle du devenir, du phénoménal advenir des vivants,
Espace, où l’homme se débat, où même, avec peine, de ses erreurs, il mûrit.
Homme- arbre : tes branches lentement, rejoignent tes racines.

Tu remplis ton espace, reçoit d'ailleurs  et puis redonne libre de limites.
 « Dans mon commencement, je m’achève ! »
Et si la vie est un terme où la mort est enclose, peut-être n'existe-t-elle pas.

                                            
             ©SergeDe La Torre





L’arbre, racines du ciel

Plonger profond ses racines, c’est pour l’arbre l’assurance de monter plus haut.
Plonger profond ses racines, c’est pour l’arbre l’assurance devenir solide.
Plonger profond ses racines, c’est pour l’arbre l’assurance de s’épanouir, de s’assurer une très longue vie.
Par la force de ses racines, il expérimente le lâcher prise et connaît ainsi la puissance.
Le vent n’est que la musique des sphères pour l’arbre aussi « enracinément » libre.
Ses racines s’enroulent, contournent les obstacles, progressent comme un fleuve.
Aucun chemin de vie n’est jamais droit car tout est du domaine de la courbe, de l’orbe.
La vie tient dans un cercle.
L’univers est un cercle.
Les nids se tissent en cercle.
Les cimes s’arrondissent tels des cercles.
L’arbre raconte son âge par des cercles.
Les feuilles s’arrondissent vers le cercle du ciel ou tourbillonnent en cercle vers celui de la terre, c’est selon les saisons. Saisons inscrites elles-mêmes dans le cercle infini des transformations.
Le cercle est une immobilité en mouvement, une immobilité vibratoire, un vide totalement plein.

Dis-moi, l’arbre, raconte-moi le rond,
Raconte-moi l’éternité,
Raconte-moi la force tranquille,
Qui parcourt tes racines,
Qui parcourt ton tronc,
Qui parcourt tes branches,
Qui parcourt tes feuilles,
Raconte-moi les ondes qui poursuivent leur route bien au-delà de tes limites et te font rayonner.
Ainsi je comprendrai cette vibration essentielle qui illumine le chemin des Hommes adoptant la posture de l’arbre*.

* posture énergétique fondamentale en qi gong
©Adamante Donsimoni





lundi 4 décembre 2017

Proposition page 94


Certaines images se proposent pour nos mots sur notre page google, 
celle-ci m'avait déjà fait un clin d'œil
elle a récidivé ce soir.
Alors...



©Jamadrou





vendredi 1 décembre 2017

Le soleil se lève sur la page 93




William Turner "Lever de soleil sur un lac" Huile sur toile 122 x 91 cm - 1840- Tate Gallery, Londres


 
Aurore :

Croquant les blés en repoussant la neige, la voûte céleste jongle avec les saisons. À l’orée du jour, de sa palette de lumière, elle est peintre impressionniste…

Aube nouvelle
le jour lentement s’étire -
Chante le coq

Le ciel, repoussant les voiles nocturnes, expose ses nuances ocre, offrant, aux premières lueurs, la saveur pamplemousse d’un matin qui s’installe…

Couleurs de feu
sur un manteau de givre -
bise matinale

Le monde ouvre les yeux sur une page blanche qui va s’écrire heure par heure sous la voûte céleste. Ici la vie s’éveille, là, elle s’endort…

Crépuscule mordoré
le ciel joue sa partition -
premières rumeurs


Pain croustillant et bol de lait chaud, dedans, dehors les couleurs s’interpellent. Les premières notes du jour s’élèvent sur la mélodie de la symphonie humaine…

ABC




 La brume tenace
résiste au soleil levant
- Où sont les montagnes

L'île fantomatique se devine à peine, son embarcadère a disparu dans l'embrasement de l'air,  entendez-vous le clapotis des rames d'un pêcheur ?

Éblouissement -
En osmose avec le ciel
rien qu'un instant

Rien qu'un instant fulgurant, bientôt les reliefs hérisseront cette harmonie lumineuse et l'incandescence se reflétera sur les eaux encore sombre du lac.

 Respiration -
Demain un autre  incendie
fêtera l'Aurore







Sur le lac endormi, les effilochures de brume ont inspiré Turner, avec lui je plonge
dans les couleurs jaspées d'un matin d'hiver


J'ai cru voir
une silhouette immobile
c'était le peintre


Tant de lumières
m'ont enveloppée d'or
et de mystère


Je me baignerai
Dans une aube translucide
de feu et d'ocre

                      

© marine Dussarrat









La marie-salope du lac...

L'aube s'éveille. Voile de boucaille sur l'onde, déjà la marie-salope drague la vase du lac,
en vieille habituée.
Juste une ombre qui connaît son chemin, par routine, par cœur, à l'ouïe, parfaitement pardi !

« Chaland nonchalant
confiant en son capitaine
À travers la brume »

L'agréable suivra l'utile, le bonhomme à la pipe appâtera, au bout de sa perche une carpe
ou un brochet à mettre sur la cendre et ses herbes, au retour.
L'âtre et l'être, sa guerre du feu, une des premières...

« Pour seule compagnie
son chien, le cri des canards
Robinson du lac »

Le soleil orangé peine à poindre, la boucaille cotonneuse s'enroule sur la marie-salope qui se fait ensevelir, telle une morte, silencieuse.

On la devine à peine depuis la berge et la Marie perd de vue son homme, confié à l'autre, petit nom de femme légère...



jill bill











... j'entends turnover
tableau tout de brume
signe qu'une société a mal


lever du soleil
chaque jour nouveau
lui aussi tourne et retourne

Vouloir peindre la vie, est-ce prétendre, avec notre nature, 
faire de la couleur le porte parole de nos émotions?


jamadrou © 28 novembre 2017  9h  (A fleur d'image)
  http://jama.e-monsite.com/















Entre Turner et Monet, entre feu et neige.



Il neige ce matin. Dehors l’herbe a caché ses verts sous un blanc immaculé. Mais une image de Turner vient enflammer la pâleur du jour et réchauffer tout ce froid.

Au cœur de l’hiver
magie de la couleur
le ciel s’embrase

le peintre a vaincu le temps
le feu brûle la neige

Et je pense à un autre tableau, à la pie de Monet que j’aime tant, ou le soleil rosissant la blancheur de la neige nous rappelle que tout est en tout.

Un tourbillon d’ors
cherche-t-il un passage 
vers le sombre des eaux ?

Au lever du soleil
les écumes s’embrasent



Adamante Donsimoni - 29 nov 2017






Ils se sont levés aux aurores dans le silence de la maisonnée endormie. L'enfant tout ensommeillé est si fier de suivre son grand père dans sa quête matinale. Il sait que l'attirail de pêche n'est qu'un prétexte à la méditation et qu'il importera peu qu'ils rentrent bredouilles.

Soudain ciel et eau
éclaboussent le sentier
en noces vermeilles.

Le grand père a pris l'enfant par la main et lui a souri en mettant un doigt sur sa bouche bée. Il ne sait plus quel est le plus beau spectacle, 

le soleil levant
ou la lueur éblouie
dans ses yeux d'enfant.


©Jeanne Fadosi








   Lever de soleil sur un lac 

À mon réveil, tu étais là
Nous avons regardé le soleil
Se lever sur le lac Léman
Et notre amour est né là
À mon coucher, tu é tais là
Nous avons regardé le soleil
Se coucher sur le lac Léman

28 novembre 2017
Laura VANEL-COYTTE



lundi 27 novembre 2017

Proposition 93 - William Turner


Pour vendredi prochain, en  haïku ou haïbun 
Un ou mieux, plusieurs...


Turner, je crois savoir qu'on aime !

 


William Turner "Lever de soleil sur un lac" Huile sur toile 122 x 91 cm - 1840- Tate Gallery, Londres