Et voici les impressions de
voyage dans l'image, ô combien bucolique,
de Françoise. Un vrai bonheur à partager sans modération.
Que la Marmotte me
pardonne,
voilà que j'ai eu
envie de refaire un cadre (virtuel)
Une sorte de papier
cadeau en quelque sorte.
"J'implore ton
pardon, Ô grande Marmotte, si ce dernier n'était pas à ton goût." AD
Miel de Louvre...
Dans un musée
Rêver, il y a de
quoi... !
Si j'étais p'tite
abeille
Ce tableau ci
Me ferait de
l'oeil...
Océan floral
En grappe de couleurs
Ô butiner jusqu'à
l'ivresse...
Saupoudrée de pollen
Jaune or
Chargée comme une
mule...
Bourdonnante de
plaisir
Ne pas déranger
Ou dare-dare, je
pique !
Miel de...
Louvre, quelle
classe,
Impayable...
Miel de Louvre
En épicerie fine
Pour Joconde
seulement...
Rentrer dans un musée
Entrer dans ses
chefs-d'oeuvre...
Mon pays
Mon pays ce n’est pas un pays
c’est l’envers
Ma prairie ce n’est pas une
prairie c’est un rêve
Mon ciel ne n’est pas un ciel
c’est la bise glacée
Dans la floconneuse cérémonie
Où le givre au vent se marie
Dans ce pays de taches
Rit l’immensité qui se fait ciel
ouvert
Je veux dans le froid être
solitaire
Je veux rêver de couleurs
extraordinaires
Je veux croire aux pouvoirs de
l’air
Je veux voir l’endroit quand tout
est à l’envers
Je dépose sur le lac gelé
l’oiseau de la paix
Je dépose sur ma prairie rêvée
les fleurs d’un paradis
Mon pays c’est l’envers et dans
un ciel d’hiver mon cœur est en été.
(des mots soufflés par Gilles
Vigneault)
L’oiseau facteur
Tenait en son bec
Des messages
De paix
Semant son courrier
Pour effacer les ombres
De nos taches
De vie
Feu et sang
Fleurissaient coquelicots
Coups et bosses
S’épanouissaient bleuets
L’oiseau facteur
Ne coloriait que…
Le beau temps !
Les Saisons succèdent aux saisons
...
La Glace est rompue. Fusent les
couleurs et les rires. Riches et chauds.
Puis à nouveau le Silence.
Les saisons succèdent aux Saisons
.
Regarde
Chaque année la prairie fleurie
Nous offre ses couleurs
Écoute
Le vent joue de la harpe
Dans les branches
Le ruisseau murmure
Entre les touffes de cresson
Les butineuses vibrionnent
Sur les fleurs
Respire
Le parfum des jacinthes sauvages
Et le ciel as-tu vu le ciel
Comme il se moque de nos soucis
Sous les nuées cette forme
blanche
Un ange certainement
Nous invite au voyage
Prends ma main
Et partons ensemble
Le soleil brillera
Tant que nous serons deux
Ce
n'est pas un brin d'herbes folles
qui met de la couleur dans l'hiver gris.
C'est bien plus !
Une gerbe de toutes fleurs
généreuse, chaleureuse,
une moisson de soleils
et de flammes à foison
un doux tapis d'herbe et de mousse.
Et dans le ciel bleu océan,
l'ange gardien de la raison
Le chant des coquelicots
Joie fleurie des collines
où dansent les oriflammes
Il danse,le vivant
cette vague impérieuse
qui repousse la mort
Les blés sont mûrs
et la terre odorante
Sur le rythme bleuté
des sources indomptées
miroirs secrets du ciel
on perçoit un murmure
le chant des coquelicots
qui souffrent sous le vent
De fleurs, d’herbes et de ciel
Je suis le chemin des fleurs
jusqu’au ciel duveteux. Chemin des framboisiers qui dépassaient la tête de
l’enfant aux yeux pleins de cette lumière des choses du bonheur. Pas de vent,
pas de tempête, aucune menace, sous ce ciel de joie où fuse un oiseau, mi-ange,
mi-dragon. Les couleurs s’enchantent et dansent vers l’horizon leur mélodie de
nature.
Le
chant des herbes
une
débauche de verts
caresse
les fleurs
Le murmure de l’eau nourricière
fait reverdir la terre. L’eau, toujours attentive à dispenser la fraîcheur
indispensable à la vie est présente partout. Rien pour troubler la paix
jaillissante et communicative, ici le temps s’oublie dans la vibration de ce
qui est à sa place.
L’instant
se donne
à
peine un souffle de vie
et
le silence
Les liens de l’amour se tissent
simplement dans l’absolu schéma de l’épanouissement sans désir ni question. Les
parfums s’offrent pour le grand bal de la pollinisation et chacun trouve, agit
et s’accepte selon sa nature.
La
voix du miel
éperdue
de pollen
vibre
à l’infini
Chaque chose, chaque être profite
de l’instant offert sans penser ni à hier ni à demain, il n’est aucune place
pour l’inutile. La vie s’offre dans la vibration de l’essentiel, on la reçoit,
l’accueillir est la seule voie vers la liberté.
Je crois qu'il a rêvé
Dans la glace et la brume
De batifoler dans la prairie
Recouverte de fleurs légères
Multifolles, multibigarrées
Odorantes et valsantes
Sa petite truffe en émoi
Il a rêvé je crois
D'un printemps tourbillonnant
Un matin de janvier frigorifié.
Marine D http://emprises-de-brises.over-blog.com