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Il était une fois un haïbun qui rêvait d’être un oiseau, un Eulecte à croupion jaune immortalisé par Carine Noushka. C'est lui, juste en dessous.
Photo Carine Nouska (toutes les photos de son journal facebook dont cette série sur l'Euplecte à croupion jaune) |
Pauvre Eulecte ! Voilà que l’Herbier allait le retrouver en France avec des vers comme seulement là on sait les faire, brandissant son croupion jaune comme un bouclier face à l’adversité qui frappait la page.« Le défi : on se lance en commençant par « il était une fois » et en poursuivant par un blablaïbun digne de Basho. »« Ben voyons ! »Un calvaire pour de pauvres brins pris en otage ?« Tu rigoles ! »Ici on a l’esprit rebelle, le goût de la liberté et de l’arrangement.On le revendique.« On est en France » comme le dirait mon maître de Qi Gong quand on lui demande si l’on peut faire ci ou ça.Un peu qu’on est en France ! Non mais !Allez c’est parti pour une lecture garantie haïbounbadaboum.
Big sourire, je vous adore. |
Donc, il était une
fois…
Enfin presque… avec notre «Vieille marmotte»
« Transfuge et transgressive (juste en hommage aux œuvres de NOUSHKA que j'admire beaucoup (ses oeuvres, pas Noushka que je n'ai jamais eu le bon heur de rencontrer !) » a-t-elle écrit, mais tellement bienvenue sur la page que, sans haïbun et sur une autre photo de Noushka, elle a trouvé sa place ici.
Ah, les françaises !Les ailes camarguaises
Ce matin,Je vaisMe déposer, très délicatementSur les ailes camarguaisesEt me laisser porter par la Vie,Jusqu'au Ballet finalVoir tout en bas, le haïbun qui s'est posé, comme un oiseau, sur un commentaire.
Avec
Laura, on assume jusque dans le corps du poème.
Et alors ! qui trouvera à
redire ? Certainement pas l'Herbier, il roucoule.
Il était une fois un Euplecte à croupion
jaune
Il était une fois un Euplecte à croupion
jaune photographié par Carine Noushka au Kénya en février.
Noir et jaune
Comme un merle
Un petit merle
Noir et jaune
Il était une fois un chouette atelier d’écriture qui me demandait d’écrire un haïbun ; je ne sais pas le faire ; alors j’ai encore écrit :Noir et jauneComme un pinsonNoir et jauneUn pinson de BuffonIl était une fois un Euplecte à croupion jauneUn EuplecteQui flatte les esthètesUn croupionPour la positionJaunePour la lumière
Avec Jama, on s’approche doucement, sur la pointe des pieds, sans faire de bruit pour ne pas effrayer les oiseaux… et on fait un joli clin d’œil à la fable pour ponctuer en un haïku final plein de philosophie.
Il était une fois au pays des oiseaux un chef qui se croyait mieux emplumé que les autres et qui voulait recenser ses sujets.Il organisa le concours du plus beau croupion. L’heureux élu gagnerait la plume d’orChacun arriva pour montrer son arrière-train.Rien d’intéressant ; tous n’étaient que petit trou du cul.Mais un jour un discret au plumage simplement noir, au regard un peu perdu et au bec court mais solide arriva pour se présenter.Le chef le trouva à la fois timide, benêt et laid: insignifiant.« Tourne toi mon ami que je te regarde de près. »Petit noir tremblait en pensant que ce chef devait être porté sur la chose.Mais le chef fut fort étonné et appela tout son monde« Regardez comme son croupion est beau ! »Ces plumes jaunes sont merveille et font si bien ressortir son plumage noir et moiré.« Mon ami si ton ramage se rapporte à ton plumage, tu es le gagnant du concours de ces bois. »Euplecte le petit noir n’avait pas pour habitude de piailler pour ne rien dire.Il ne chanta pas et demanda simplement un miroir.C’est alors qu’il vit, bien plantées sur son croupion, de magnifiques plumes jaunes.Il comprit alors combien il était beau et combien il avait d’importance.Il ne réclama pas sa plume d’or, mais s’envola dans le firmament à la rencontre de ses pairs.Se reconnaîtreN’est pas toujours chose aiséeSavoir s’aimerjamadrou© 22 avril 18 (A fleur d'image)
Avec Marine, l’Euplecte flirte avec une biche sur une musique Manouche.
La musique est à écouter en lisant.
La musique manouche c'est ici :
Haibun de l'Euplecte
Il était une fois un drôle d'oiseau noir
J'ai cru l'apercevoir posé sur une branche
basse, un oiseau bizarre tout noir ponctué de jaune,
je crois bien que j'ai imaginé sa présence
dans la fenêtre mouvante des feuilles du marronnier,
mais on m'a dit « tu as rêvé »
Il se nomme
l'Euplecte à croupion
il a un bec blanc
Une nuit d'été, il y a longtemps, j'avais vu
(l'avais-je imaginée ?) au milieu de la route bordant la Garonne, qui montait
vers les côteaux de Pech David, une biche qui me regardait
La guitare module
j'ai arrêté ma voiture
en pleine nuit
Nous avions fait la fête, j'écoutais des airs
manouche qui résonnaient dans l'habitacle, tout était noir autour de moi,
étais-je un peu grise ?
J'en ai parlé
personne ne m'a cru
mais je la vois encore
Cette apparition délicate aux yeux d'ambre ne
me quittera plus jamais...
Enfin, avec
ABC, Jeanne et moi-même, un brin de nostalgie pour chanter un Eulecte tout à la
fois Petit Prince, Point Virgule et Spectateur.
Il était une fois, un petit prince
mélancolique,
Aile jaune bec blanc
ses yeux fixés sur l’infini
dans sa bulle
Tête en l’air disait sa mère, fainéant
grondait son père, avait-il peur de s’envoler ?
Ni rêveur, ni fainéant
barrière de la différence -
dur regard d’autrui
Il était une fois, un petit prince
mélancolique,
Ouvrez les yeux
voyez comme il est petit
demain peut-être
Il était une fois, un prince qui avait
grandi,
Force de caractère
et envie d’être
traçant son chemin de vie
Bravo, souriait sa mère, j’en suis fier,
clamait son père, au fil des jours, le prince a lâché la branche et s’est
épanoui.
À la manière d'Aimé Césaire*, vienne l'Euplecte** noir d'ébène au fondement d'or ou de soleil chanter l'histoire se son continent. Vienne l'oiseau chanter l'histoire du monde et pas seulement celle des humains.
Une histoire du monde ?Vraiment ?Une nuit du contepour narrer l'histoire du monden'y suffirait pasCelle de l'humanité est minuscule point-virgule à l'extrême fin de celle de la terre qui dans l'univers ne représente guère qu'une saison d'enfer ou de paradis.Vienne l'oiseau sédentairechanter ses prairies africainesla douceur du ventla beauté de son ciel clairses buissons sensibles.©Jeanne Fadosi, jeudi 26 avril 2018
Le marionnettisteIl était une fois, l’autre côté du miroir.Les herbes poudrées de rose, de violet m’avaient entraînée ce jour-là, jusqu’au ravissement. J’avais perdu tout sens commun, je découvrais l’invisible.Un elfe d’herbierdansait pour un oiseau noir,leçon de charmeL’oiseau s’était arrêté comme s’arrêtent les oiseaux quand ils sont fatigués de voler, sur la tige d’une plante sèche. Très concentré, il regardait l’elfe d’un œil attentif.Dialogue muetentre la terre et le ciel,une vibrationCes deux-là me semblaient complices, comme peuvent être complices ceux qui échappent à la menace humaine, du moins pour un instant.Un instant, un seulet le temps s’éternise,tout est si léger.Le souffle chaud du vent que l’on devine balaye les certitudes. Il ne reste plus rien que l’imaginaire en action, les profondeurs créatrices d’un cœur ouvert sur l’oubli de soi.Là, derrière l’oiseau,une silhouette d’enfant,une apparition.C’est le marionnettiste des hautes herbes. Penché vers le sol, il fait danser les elfes du grand herbier de la Terre quand les oiseaux sont tristes. Quelle nostalgie dans l’œil de ce petit oiseau marqué de jaune sur le dos.Sur sa livrée noireest inscrit le doigt du Soleil,la distinction d’un Dieu.Tout en lui est tendresse. Il rayonne d’un amour dont l’unique et impérieux besoin est de se donner, sans attente, sans espoir de retour, nécessité de célébrer la vie tout simplement. Et, pensant à la dérive humaine de ne donner d’importance qu’à l’économie et aux marchés financiers, en le regardant, je me demande si pour la Terre l’espoir nous est encore permis.L’amour d’un oiseaule doux murmure des herbes,un souffle, la vie.
Il nous manquait Serge, arrivé tard ce jeudi ou tôt ce vendredi, mais...
bien français lui aussi,
disant :
« La consigne (le bel Euplecte à plastron jaune de Nouchka) m'a inspiré un conte en « bonne et due forme » (et donc sensiblement plus long que nos productions ordinaires): sans doute rien à voir avec ce qui était attendu ».
Tiens ! Tiens ! Voyons donc !
Koissi, Ousmi et Bouna
Il était une fois, comme on dit
toujours quand on veut raconter les choses sans détours, quelque part sur
les terres assoiffées du Gabon, un couple de jeunes gens qui s’aimaient d’amour
pourtant véritable tant et si bien que leurs nuits d’amour leur paraissaient
toujours trop courtes.
Ils vivaient à l’écart du village, dans une
case fraichement bâtie de boue et de paille. Lui s’appelait Ousmi et elle,
Bouna.
Bien qu’ils n’aient pas encore tout à fait la
tête à cela, le griot avait, en effet, à peine eu le temps de ranger les
instruments de leur noce, Ousmi et Bouna cultivaient déjà leur petit lopin de
terre avec le soin requis et le souci de ne fâcher ni les Dieux, ni aucun
homme.
Tout de prévenance et de droiture, les mois
passaient. Vite, si vite.
ils s’attendaient tous les deux à ce que la
vie les gâte, et notamment de quelque enfant, et même pourquoi pas d’une
marmaille qu’il nourriraient du fruit de leur peine, de la pulpe de leur courage,
du pur jus de leur bonheur.
Ennemis intimes : Hommes,
Ce par quoi ils aiment,
Les fait aussi souffrir.
Sous les chaumes du toit de leur case, ou
dans quelque buisson voisin - ma pauvre mémoire l’a oublié ! -, un Euplecte à croupion jaune avait élu domicile.
Ousmi et Bouna le connaissaient bien,
l’avaient nommé, comme on fait d’un ami cher : Koissi serait son
nom !
Et ensemble, tous les soirs, ils observaient
son manège.
On entrait dans la saison des amours
volatiles de cette espèce.
L’oiseau en robe noir et pagne citron s’était
trouvé une moinelle au goût de son cœur, et comme Ousmi et Bouna il filait une
romance.
Vois-le ma douce Bouna
Koissi et sa dame
Sont comme toi, et puis moi.
Tout dévoué à sa femelle en robe alouette, Koissi
ne tarda pas à se trouver entouré de becs ouverts : qui criaient « à
nourrir, à nourrir », obligé de voler de ci, chargé de longues herbes, de
voleter de là, tout encombré de fils trouvés, pour enrichir le trousseau de sa
belle, garnir le bec des petits et consolider son nid en forme de coquille
ovale et dominée au sommet d’une discrète entrée.
Et que s’insinue l’envie,
Le paradis perd
Beauté, tendresse et douceur.
Alors, encore trop jeune et sans doute trop
fou, Ousmi, un de ces jours où sur la terre d’Afrique la sécheresse court en
brûlant tout, trouva à fâcher Bouna ; à moins que ce ne fut elle qui se mit en
courroux ?
Qui sait comment commence les disputes, sait
comme naissent les vents !
Comme on fait souvent, en pareil cas, ils se
dirent des mots, des mots qu’ils ne pensaient ni l’un ni l’autre, des mots
surtout qu’ils ne voulaient pas dire.
Ne reste pas à regarder le ciel, il n’en
tombera pas plus de pluie. La terre n’est jamais grosse que de ce que tu la
travailles.
Crois-tu, folle, que je sois comme Koissi et
que d’un simple fil ou d’une herbe tu puisses m’attacher à cette case.
Crois-tu qu’à cette terre, je ne donne pas
déjà tout mon sang et notre eau. Tu ne m’y attacheras pas même d’une autre
bouche à nourrir : oui, pas même d’un marmot !
Je m’en irais voir le grand monde, moi !
Je m’envolerai à l’aventure en quête d’une terre où il pleut du lait où coulent
des rivières d’or et de miel, crois-moi !
Par malheur, les mots des hommes font plus de
mal que les faibles 'siiiip''siiiip''siiiip' ou les petits 'tsip''tsip' des Euplectes.
Ils ne se dirent pas plus ce jour-là. Mais
hélas, quand le ver est au fruit, bien malin qui sait en chasser la bête, et
ôter à temps la pourriture qui y prospère. Eux ne surent, en tout cas, le
faire.
Nos deux amants voient l’oiseau
Leurs mots sont entre eux
En fait, ils ne voient plus rien.
Bouna regarda l’ouvrage de Koissi, le courage
de sa moinelle, les cris de leurs petits, becs ouverts à attendre que tous deux
les remplissent.
Ousmi, c’est sûr m’aime moins, Ousmi ne
m’aime plus. Ousmi m’a peut-être finalement jamais aimé, c’est cela, c’est même
certain. Ainsi va l’esprit de Bouna, ainsi vont nos folies !
Heureux Koissi, tu sais au moins pourquoi tu
vis. Moi, je ne sais pas. Bouna m’en veut, c’est sûr ! De ne pas lui donner les
enfants qu’elle attend. De ne pas savoir faire la pluie, de ce que la récolte
est mauvaise, je le sais ! Et le travail est si dur, et les plats de
millet si vide qu’ils n’en nourrissent plus personne, fussent-ils voleurs ou
gens de bien.
Elle n’attend sans doute rien de mieux que je
m’en aille, et trouve ailleurs ce que je ne peux lui donner en restant. Je
partirai donc et chercherai quelque pays de pluie, où goutte du ciel des perles
de lait et coulent des rivières de miel, où se trouve peut-être un homme
médecine qui me fasse aussi fécond que Koissi. Je téterai du lait du ciel, et
de l’or des rivières. Alors Bouna m’aimera, et je lui offrirai tous les boubous
qu’elle mérite.
Comme l’Euplecte à croupion
Quand finit, d’amours,
la saison, Ousmi s’en fut.
Un beau matin, en s’éveillant, Bouna trouva
vide sa couche et sa houe oubliée contre le mur, alors elle sut. Il était
parti.
Et, bête, attendant la bonne heure, elle ne
lui avait rien dit, rien dit de cet enfant à naitre. Inutile maintenant
l’enfant qui gonflait lentement ses flancs. Inutile, tout ! Puisqu’Ousmi n’était plus là !
Sous les chaumes du toit, les petits sortis
du nid, Koissi lui aussi était parti. La moinelle seule était restée,
laborieuse comme toujours.
Que deviendraient-elles, toutes deux,
solitaires ? Que deviendrait-elle, Bouna ? Et Ousmi, vers où le
guideraient ses pas ?
Serge De La Torre
Pour lire la suite de ce conte, retrouvez dès
vendredi 4 Avril , Koissi, Ousmi et Bouna, en suivant le lien vers :
https://instantsdecriture.blogspot.fr/
Voulez-vous que je vous dise ? J'ai adoré cette page, j'en zig zag encore entre rire et tendresse, entre humour et sagesse (qui sont synonymes n'en doutons pas).On s'approche du Haïbun, non ? Et la prochaine fois vous allez voir ce que vous allez voir (lire).
Haï boun, boum ! splach ! wizzzzz !
Bon week-end
Il était une fois une Vieille
mot qui n'a rien de péjoratif dans ma langue, *
une Vieille qui avait chopé un virus !
que buvait-elle de l'eau contaminée d'abord ?
Ce matin-là, ça l'a démangé très fort ce truc en "ite", cette terminaison des mots qui signifie la présence d'une inflammation aigüe. Comme par exemple : gingivite, conjonctivite, flemmingite .. et coetera.
Clique donc CopineElle fit donc tout bien comme on le lui avait expliqué, regarda longuement le petit passereau au croupion jaune. Certes, il ne s'agissait pas d'un euplecte monseigneur, ni même d'un euplecte franciscain. Pas même d'un euplecte longue queue ou bien celui des montagnes. Mais tant pis.
Et sur ton ordinateur
Haïbun créeras
D'un petit moineauEt toute la journée en fut illuminée !
Taché de jaune au croupion
jaillit un soleil
©FrançoiseIsabel
Magnifique!
RépondreSupprimerEt quelle belle présentation Adamante, Haï boun, boum ! splach ! wizzzzz !
Oui, et en rentrant ce soir, j'ai découvert la participation de Serge. Dans la pure tradition de l'herbier. Wiiiizzzzzz !
SupprimerC'est hilarant, j'adore, j'adore, et pourtant au premier regard j'ai séché sur cet "il était une fois" et ce bel oiseau de Noushka !
RépondreSupprimerMerci !
Wouah Hou ! splash hourra ! gagné ! (But ! aurait dit ma petite-fille, quelques années en arrière) J'avais tant envie de vous lire que j'en ai oublié mon petit déjeuner que je prends plus tôt d'habitude !
RépondreSupprimerUn seul mot : MERCI !
But ! hourra ! voilà une page qui porte ses fruits tant l'intention y est partagée. Belle journée, Françoise, à bientôt.
SupprimerJe ne sais pas ce que donnera la prochaine fois, je bois à petites gorgées enchantées cette fois-ci, et je me désaltère avec bonheur. Euplecte avec vrai ou faux haïbun nous a offert une bien jolie page !
RépondreSupprimer"à petites gorgées enchantées", jusqu'à la transformation finale. Eh oui, nous vivons au rythme de la magie ici, faut pas croire ! Sourire du jour.
SupprimerLors de la parution de la proposition P.109, article précédent, je disais à Jeanne, en commentaire, que les photos de NOUSHKA m'ont souvent inspirée en écriture.
RépondreSupprimerVoici le lien de la photo ci-dessus :
http://1000-pattes.blogspot.fr/2017/06/les-ailes-camarguaises.html
Note pour les néophytes : Surligner le lien précédent, et avec un clic droit, ouvrir dans une autre fenêtre.
Ici Radio "Autonomie" dans l'émission "Poésie insoumise", notre radio crochet
RépondreSupprimer"Les électrons libres parlent aux électrons libres":
On nous informe qu'au Kénya ou serait-ce au Gabon, selon un certain "Euplecte", sans doute un Philosophe grec installé là :
"L'euplecte à croupion jaune, comme la guêpe (Pas folle la guêpe!)lorsqu'il aperçoit le piège sait faire un détour."
Je répète:
"L'euplecte à croupion jaune, comme la guêpe, (Pas folle la guêpe!)lorsqu'il aperçoit le piège sait faire un détour."
Nous assurons la personne chargée de tendre le filet-piège de notre totale compassion et sommes très heureux de son sourire final plein de sagesse.
Bravo et merci à tous les protagonistes pour avoir su faire preuve de tant d'inventivité.
Poésie insoumise, voilà un titre qui convient à l'Herbier dont les brin, électrons libres parlent en effet aux électrons libres. Nous devrions faire la minute de l'herbier insoumis à la manière de celle de M. Cyclopède. Du grand art pour faire tourner les aiguilles des montres à l'envers du protocole auquel elles sont assujetties de façon totalement arbitraire.
SupprimerAh si j'avais le temps ou une équipe investie nous pourrions la créer cette chaîne youtube de la minute poésie insoumise. Un flash pour éclairer les ténèbres de l'ennui. Merci, Serge pour ce commentaire à savourer sans honte (même si c'est bon (la honte)à ce qu'il paraît).
Je planche.
Il me semble évidemment que le conte de Serge correspond tout à fait à ce que la consigne suggérait. Ici, la réunion des textes en fait une page à part, qui m'enchante, comme si chaque branche petite ou grande formait un bien bel arbre narratif.
RépondreSupprimerMerci Adamante !
Je me demande déjà ce que tu mijotes pour la page suivante.
Je n'en ai aucune idée, après une telle page c'est une année sabbatique qu'il me faudrait. Mais comme vous aimez le haïbun...
SupprimerQui a dit : Piscine, non, Fontaine je ne boirai plus de ton eau ?
RépondreSupprimerIl était une fois une Vieille, mot qui n'a rien de péjoratif dans ma langue, *
une Vieille qui avait chopé un virus ! que buvait-elle de l'eau contaminée d'abord ? Ce matin-là, ça l'a démangé très fort ce truc en"ite", cette terminaison des mots qui signifie la présence d'une inflammation aigüe. Comme par exemple : gingivite, conjonctivite, flemmingite .. et coetera.
Clique donc Copine
Et sur ton ordinateur
Haïbun créeras
Elle fit donc tout bien comme on le lui avait expliqué, regarda longuement le petit passereau au croupion jaune. Certes, il ne s'agissait pas d'un euplecte monseigneur, ni même d'un euplecte franciscain. Pas même d'un euplecte longue queue ou bien celui des montagnes. Mais tant pis.
D'un petit moineau
Taché de jaune au croupion
jaillit un soleil
Et toute la journée en fut illuminée !
Il nous le fallait ce haïku là, Belle Vieille Marmotte !
SupprimerMarmotti, marmotta, haïbun enfin créa.
Wiiiiizzzzzz J'y suis arrivée !!! But !