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dimanche 8 octobre 2017

Herbes-biais de poésies

Les pages autour des herbes - 87ème édition



Après la page de Françoise Isabel,   ici   voici la deuxième participation autour des herbes, celle de Laura.
Il n'est pas trop tard pour participer. Je sais, j'ai des difficultés avec internet là où je suis actuellement, je ne peux naviguer aux heures qui me conviendraient.  Est-ce à cause de cela, il semble que l'herbier s'essouffle un peu, j'en suis désolée.
J'espère que l'expérience continuera malgré mes difficultés à gérer le blog et je tiens à remercier tous ceux et celles qui participent ou ont participé.  C'est une très belle aventure. Merci à tous. AD

 
Feuilles


Feuilles de papier
Papier - ciseau
Ciseau pour sculpter la pierre
La pierre enveloppe le papier
Le papier tombe dans le puits
Puits de lumière
Lumières du papier
Feuilles de papier
Le ciseau coupe le papier
Papiers coupés de Matisse

12 septembre 2017




Mauvaises herbes



Je me souviens de ma grand-mère et ma belle-mère courbées en deux pour arracher les mauvaises herbes.
Je me souviens de mes parents arrosant d’herbicides les allées du jardin.
De telles tâches ingrates  du jardinage m’ont coupé de ce plaisir de la vie
Avant de constater qu’aujourd’hui les paysagistes laissaient s’épanouir les mauvaises herbes.

18 septembre 2017





Herbier de  poésies



Herbes-biais de poésies
Herbier comme tableau végétal
Biais-prétextes à poésie
Herbier de poésies
Comme des feuilles de vie
Herbes-biais de poésies
Biais de mots
Sur la couture du réel
Repriser ou accentuer
Les maux de la vie
Herbes-biais de poésies

25 septembre 2017






Mes herbiers



Mon premier herbier fut  celui fait avec mon père
Je me souviens de l’énorme presse qui je crois-venait de mon oncle-
Je ne me souviens pas de tous les détails si ce n’est que la recherche
D’un végétal que je n’avais pas encore était un plaisir

Mon deuxième herbier fut celui de Colette et de celui qui me l’offrit
Comme un symbole de notre contact à nous deux à la nature:
Et de la liberté d’une femme de faire une collection d’herbes ou d’hommes
Nature et liberté intimes, intenses, intéressantes à explorer sans limite

26 septembre 2017


Laura Vanel-Coytte
http://www.lauravanel-coytte.com/


 

vendredi 6 octobre 2017

Écouter un Brin d'herbe ?

Les pages autour des herbes - 87ème édition



Dans la série des herbes    Une idée germée à la page 84   voici donc la première page, réalisée par Françoise "La Vieille Marmotte".
Un grand merci, Françoise, je rajoute le lien sur la vidéo que tu as déposée sur la page google de l'herbier, c'est de l'eau, c'est la vie, l'herbier et les brins d'herbe en ont besoin pour ne pas se dessécher. Et puis l'eau c'est l'espoir. Prends bien soin de toi.





À dimanche pour la parution de la seconde.





 Écouter un Brin d'herbe ?



Vendredi 1er septembre 2017

Avant l'ondée, Hey !
J'étais une Herbe assoiffée
Sa-tis-fac-tion-On !

Samedi 2 septembre 2017

Brin d'Herbe me dit aujourd'hui :
À moi seule je ne fais pas une prairie.

Dimanche 3 septembre

Brin d'herbe me dit aujourd'hui
J'aime la fraîcheur de ce jour. La pluie m'a ravigotée ! je me crois au printemps ! Chacun vaque à ses occupations, je lézarde au soleil !

Lundi 4 septembre

 







Brin d'herbe me dit aujourd'hui
Regarde ! parmi les feuilles déjà rousses et craquelées,   j'accueille la brillance du premier marron au sol .....




Mardi 5 septembre

Je ne sais pas encore si je pourrai sortir aujourd'hui, mais Brin d'herbe murmure : écoute voir

Berceau de l'arbre





Mercredi 6 septembre

Je n'ai pas rencontré Brin d'herbe aujourd'hui. Mais la journée n'est pas finie. Peut-être que .....




Comment ne pas se souvenir de l'interprétation de Nina Simone chantant Jacques Brel, et qui me donne la chair de poule ?
"Moi, je t'offrirai des perles de pluie, venues de pays qui n'existent pas .....
Écoute bien. Jacques Brel chante "... où l'amour sera roi, où tu seras reine" et Nina Simone chante "où JE sera reine ... " quelle farceuse !


 









Françoisela Vieille Marmotte





C'est aussi de l'eau cette dame née de gouttes sur mon lavabo.


samedi 30 septembre 2017

Page 86 une suite et les Herbes


Ces textes arrivés un peu en retard pour une suite à la page 86. Eh oui, l'herbier ne vous quitte plus.

Petit rappel  :
J'attends vos pages sur les herbes, vous vous en souvenez ? Nous avons déjà publié une page commune. Et le texte paru pourra être le premier de votre page. N'oubliez pas de le rajouter à votre envoi.
Une semaine pour savoir ce que les herbes vous racontent chaque jour (entre 5 et 7 textes selon votre choix d'une petite ou d'une grande semaine) à m'adresser en une seule fois.  
Parution dès le début octobre de la page individuelle de chaque participant tout au long de la semaine ou plus si vous êtes nombreux à participer.
La première à ouvrir le bal, parce qu'elle fut la première à m'adresser sa page est notre amie Françoise, la vieille marmotte, la seconde Laura Vanel-Coytte, qui sera le suivant ?

Alors. Quand  vos textes seront au complet, adressez les moi à l'adresse de l'herbier : 

herbierdepoesies@free.fr



Jamadrou

 
Sur les murs
Au fond des eaux troubles
Ailleurs dans le no man's land
Des rêves traversés
J'ai aperçu le museau bleu
Du petit renard
De l'autre côté du miroir
Il avait des mèches blondes
Tout s'est mélangé
Jamais oublié, jamais retrouvé
Un monde se lit dans le ressac
Il m'a cherché
Je l'ai évité
Je l'ai regretté
La biquette en rit encore
Elle a compté les points
Absurdité....

Marine D




Jamadrou



Paroles de rêves

Trois petits tours de nuit et déjà l'aube claire où le rêve décroche les couleurs de la vie.
Le jaune a le parfum des glaces à la vanille
du soleil sur la peau
de l'or de ses cheveux
des tournesols charmeurs.
Le ciel s'est dilué dans la mer aux écumes,
chevaux enfin domptés,
le bleu s'apaise
se noie dans le couchant.
Le rouge vibre au premier chant du coq
dégouline de rage sur tous les corps meurtris
hurle dans les arènes quand le taureau se meurt.
Le vert a souligné l'ombre de ses épaules
regard perdu sur l'horizon,
fuyant l'arbre blessé, la prairie asséchée.
Et le noir,la nuit épaisse, angoissante et profonde
s'étire comme un chat à la pointe du jour.
Couleur des rêves, mêlées, enlacées, presque vivantes,
charriant les angoisses,l'espoir, les petits riens,
longues étoles blanches parfois bordées de rouille
du doux et de l'amer.

Balaline





Jamadrou



La Vieille Marmotte22 septembre 2017 à 11:29

Pas pu participer ! Mais je disais, quand j'ai reçu la proposition de cette semaine - voir commentaire sur Proposition pour la P.86 - tout mon intérêt qui ne se relâche pas. De belles créations qui éclairent celle de Jamadrou de lumières complémentaires !
Je n'ai pu le mettre en mots, mais ce tableau évoque pour moi le superbe livre d'Eric-Emmanuel SCHMITT : Oscar et la Dame Rose.

Je serais ta Dame Rose petit diablotin
Et je viendrais te visiter
Je t'apporterais un tableau du grand frère Chagall
Et nous divaguerions
"Tu vois Nannie, c'est la famille NODULE
Ici c'est moi, j'ai mis une perruque orange
Et là, c'est Nannie Rigolotte.
Ma Nannie, elle me raconte toujours des histoire coquines, un peu comme toi, Nannie Rose. J'aime bien ma Nannie ....
Oscar, s'est endormi pour toujours en rêvant d'animaux de toutes les couleurs, de Prince Chevalier, de fée Mélusine, de papas et mamans qui flottent dans le ciel.... Quand on s'aime, on est sur un petit nuage !

La vieille Marmotte
https://www.blogger.com/profile/02500929543481564228




Jamadrou

vendredi 8 septembre 2017

Des perles de pluie sur les herbes P.84



Perles de pluie sur les herbes


Août en canicule
beau temps pour les lézards
herbe sèche assoiffée

Dame nature transpire

Septembre en éclairs
s’est amorcé plein d’orages
herbe folle goutte au nez

Dame nature s'enrhume

Rentrée en beauté
Joli clin d’œil du matin
herbe perlée de rosée

Dame nature s'épanouit

Les journées s’en vont, les journées s’en viennent,
l’herbe pousse, sèche, s’emperle.

Dame Nature s’habille de la saison.

ABC




Regarder un nuage
qui flotte sur fond bleu
fouler l'herbe drue



Tapis odorant
offerte et constellée
- folle avoine
Herbe attractive
veloutée sous nos pas
toujours renouvelée


Gazon vivifié
par les gouttes perlées
 -  orteils mouillés

Marine D







"Moi je t'offrirai 
Des perles de pluie 
Venues de pays où il ne pleut pas " chantait Jacques Brel
En implorant "Ne me quitte pas[1]"

Moi, je t'offrirai
Des rimes bleuies
Par un ciel nimbé de soleil
Pour que tu n'aies pas froid

Moi je t'offrirai
Des herbes jaunies
Dont la pluie fera des hirondelles
Parce que je n'aime que toi

Laura Vanel-Coytte





Chronique vespérale.

Le linge est lavé
Le soleil encourageant
Le vent polisson

Le faire sécher sur le fil
comme pour prolonger l'été ...

Un gros nuage vient d'éteindre la lumière. J'implore le ciel de retenir la pluie. Le vent m'a-t-il écouté ? Le soleil fait de nouveau fête. J'aime sa caresse tiède sur ma vieille carcasse. Jusqu'aux prochains nuages. A nouveau un plafond bas. Teinté d'un gris monotone. Le vent frais joue les balançoires. Sur le fil les vêtements dansent.
Ô ciel ! Retiens encore une heure, juste une heure, les larmes de pluie qui s'évaporent de leurs fibres parfumées d'herbes et de liberté.

Instants au présent
Rémanences d'étés d'antan.
Temps de l'insouciance.

Goûter l'instant...
Impossible pourtant d'oublier que là-bas, loin vers l'ouest, un ouragan se déchaîne.
Difficile, dans le silence des jours, de réaliser que là-bas, loin vers l'est, les pluies de la mousson noient tout sur leur passage.

©Jeanne Fadosi, sur les mots de la proposition 84 de l'Herbier de poésie
mercredi  septembre 2017 de 16 à 18 heures





Perles de pluie sur les herbes


J'écoute le vent qui faiblit, les premières gouttes, la vie qui s'y glisse quand la terre frémit.
Promesses de l'aube d'un ciel chamarré, les herbes s'étirent en brins suppliants, leurs lèvres assoiffées par l'été ardent.
Désir de tendresse, besoin de caresses, les tiges fragiles se délectent enfin des baisers mouillés.
Les perles musiciennes allègent leur peine en jouant le chant des instants-bonheur.
Diamants éphémères sur leurs corps ténus, les herbes en fête s'offrent au levant.
La pluie en cadence, une belle danse pour matin farceur.
Que se disent-elles ?
J'aime imaginer les mots désuets d'un matin du monde dans sa pureté .
L'étoffe du temps a gardé le secret des perles de pluie, des perles de vie.

Balaline






Des perles de lumière sur les herbes.

En cette fin d’été parfumée d’automne, la pluie a maquillé les herbes. L’instant est unique, je suis sous le charme. Tout s’efface qui n’est pas lumière. Je voyage dans une pantoufle de verre* aux pays magique du strass. Je n’attends aucun prince. Et j’ai tout, absolument tout ce dont je peux rêver. Dans cette dimension, les richesses matérielles n’ont aucun sens.
Le diamant, conçu aux feux de la terre, masque sa lumière, le sage ne se répand pas.
Mais les herbes, par leurs racines, connaissent le grand dessous des choses, elles en témoignent. Je découvre la richesse de l’instant qui se donne dans cette symphonie du prisme que le vent balaie emportant avec lui une part de cet éclat d’éternité. J’ai déjà prélevé ma part. À l’éternité du diamant convoité par les Hommes je préfère celle de ce moment fugace et sans fin qui vit désormais aux tréfonds de mes espaces intérieurs.
La Terre connaît trop bien la convoitise humaine, qui porte la lumière doit la protéger des regards avides.
Voici l’enseignement des herbes ce matin et rien ne m’est plus précieux.


                                                                                          *et non pas vair, par choix délibéré.
Adamante Donsimoni
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/



Et avec un peu de retard, le texte de Jil, il aurait été dommage de ne pas l'avoir ici :

Nostalgie...

Quand grand-mère paternelle décéda
Je dû dire adieu à ma campagne
Elle était mon paradis de môme, libre...
Père hérita de la maison de ville
Comme il en court tant de par les rues, semblables.
Adieu mon bout du monde, sans lampadaire,
Son chemin de terre en nids de poule.
Adieu les vaches au pré et le pot au lait,
Le maillot troué au fil de fer barbelé,
Le ruisseau aux salamandres et son saule têtard,
L'oisillon tombé du nid, le champignon après l'averse,
Les huttes de foin, nos cabanes de gosse,
La maraude,le poing levé du fermier et ses jurons.
Adieu les copains des 400 coups 
La bicyclette bleue, cheval de fer increvable,
Le short de mes étés sur cuisses de grenouille...
A la ville, à 14 ans, on devient une jeune fille,
De bonne famille, on porte la robe,
On ne fréquente plus les « mauvais » garçons...
On range tout dans l'album du souvenir.

A la ville mon père, à la ville
On s'enferme dans le noir, le dimanche, au cinéma.
Et la ville ma mère, et la ville
M'a vue pleurer un soir, dans le noir...


jill bill
« Les perles de pluie sur les herbes »
                              http://jill-bill.eklablog.com





 Et puis, pour terminer, le poème de Serge qui lui aussi aurait manqué à la page. 

 
Soif !

Ce matin, elles respirent mes herbes ;
Sèches et cassantes, jusque là,
Elles crissaient de soif sous le pas.
Ce matin, elles jubilent,
Abreuvées, enfin !
Le brin plaqué comme le cheveu au sortir du bain,
Vaillantes, elles ont traversé l’été si sec,
En leur cœur sans vitalité,
Toutes recroquevillées.
Réduites à leur essence,
Elles concentraient jusqu’à leurs odeurs,
Ce matin, elles respirent mes herbes!
Enfin, il pleut à verse.

Samedi 9 septembre 2017
Serge De La Torre

vendredi 1 septembre 2017

Perles de pluie sur les herbes, proposition 84

 

"Perles de pluie sur les herbes"



Aujourd’hui pas de photos, juste ces mots, ce qu’ils vous évoquent…




Alors on se penche sur souvenirs, 
on fait un tour dans le jardin, 
on regarde dans l'allée du parc… 

Où que l’on soit on laisse courir nos idées. 

Comme d’habitude, en prose en haïku en tanka… (voir le règlement)




Où je suis, l'herbe est reine, j'ai personnellement décidé d'écrire chaque jour pendant une semaine pour voir ce qu'elles ont à me dire, ces herbes... Je doute qu’elles se répètent. 

Il n’y aura pas de pluie tous les jours, peut-être du soleil, du vent… mais moi, chaque jour, il me faudra les observer, entrer en contact, comprendre… et ne pas me répéter.

S'il en est parmi vous que cette expérience intéresse, nous pourrons imaginer comment publier ce mini journal des herbes dans l’herbier.
On se donne un mois pour publier ici ?


En attendant rendez-vous vendredi prochain pour lire vos :

"Perles de pluie sur les herbes".
 
 
 
 
 
 
 

vendredi 6 janvier 2017

Découvrons la page 61


Avec un peu de retard, entre deux mouchoirs, voici enfin la page attendue
qui a maturé durant les fêtes.





 

Tu seras énorme et pataud
Tu ne répondras plus quand nous t'appellerons
Tu seras devenu sourd
Tu n'auras plus envie de te cacher dans des endroits impossibles
Tu ne bougeras que le moins possible
Je n'aurai même plus à t'interdire
Même si cela me plaisait secrètement beaucoup
De jouer avec mon stylo
Tu ne seras plus imprévisible
Se tairons les notes du piano
Tes beaux yeux bleus seront mi-clos la plus grande partie du jour
Sur tes rêves
Tu rêveras que lorsque tu étais plus jeune tu étais souple
Tu te souviendras que l'on te croyait au bout du jardin
Jouant à cache-cache avec le romarin
Mais non fripon tu étais derrière elle
Toujours sur ses talons
Tu n'espèreras plus le moment du repas
Tu n'auras plus faim
Tu supporteras mal les visites
Tu souhaiteras que les enfants s'en aillent vite
Pour reprendre le cours de tes songeras-tu à elle .... Elle sentait si bon
Tu ne sentiras même plus son parfum
Tu t'éteindras un jour sans crier gare
Tu délaisseras ton fauteuil préféré la cheminée sera orpheline
Je pleurerai
Je te mettrai en terre au pied du grand saule pleureur
Tu n'y grimperas plus
Et j'écrirai cette épitaphe
<< Tu reviendras, tu me l'as promis >>

Françoise   
 http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com








Au bord du chemin
Soudain un brin d’herbe
M’interroge

Je ne comprends pas sa question
est-ce pourquoi, est-ce comment ?

Tu m’as cru faible
Pourtant je suis ici
Bien avant toi

Tu n’existeras plus
que je serai toujours là


Josette







Esprit du jardin

Mouvantes et alertes
Toutes papillonnantes
Elles ondulent du croupion
En revenant de l'école
Elles ont appris par coeur
La règle de trois
Le participe passé
La table de 9
Le théorème de Pythagore
Tout ce qui leur servira dans la vie
Un peu, beaucoup
Et pas du tout...



&



Fines herbes amies de la mousse
Une averse les ont surpris
Courbées et encapuchonnées
Herbes de rien
Herbes de vie
Flottant sous la brise
Elles mouillent les fourmis
Régalent les chenilles
Font tinter le jardin
Ravissent les lutins
Au petit matin

http://emprises-de-brises.over-blog.com






Au ras des pâquerettes
toute une vie minuscule :
La Vie Majuscule

image accueillante
sur mon clavier du lundi
doigts à la volée

©Jeanne Fadosi






Pace et salute per voi...

Entre le vert
De l'espoir
Et la déception
Qui l'a tarie...
Entre l'homme debout
Et l'homme qui se courbe
Se couche...
Être le blé en herbe
Plutôt que le brome...
Voir le bleu
Dans les nues
Voir le rose
A sa porte...
Que chaque matin
Se porte tel un dimanche,
L'avenir est chose floue
Le lendemain
Juste se devine,
Dieu en dispose...
L'herbe n'est point
Plus verte ailleurs,
Chaque retour du 25 décembre
Laisse espérer
Le meilleur des mondes
Mais c'est à nous
Adam et Eve
Qu'il incombe
D'en faire un paradis...


jill bill







Souffle de bise
Pour vent frais
Effluve d’un parfum
En murmure câlin
Accroche ton cœur à l’herbe des prés

L’air est léger
L’esprit volage
Caresse la brume

Sous le premier rayon du soleil
En espace vert
Le jardin est un voyage
Danse au son de tes rêves

Les elfes de la nuit s’estompent
Les fées s’abandonnent au jour
Éveille tes sens à l’aube naissante


ABC 








Épis fanés
Épiphanie
Ils ont foulé ces herbes
ils ont foulé le sable
ils sont venus de loin
ils ont dans les mains
le présent pour l'offrir au futur de l'enfant
Sous leurs pas
l'herbe sèche a baissé la tête
elle s'est prosternée
Ils sont passés
l'herbe a relevé la tête
des pousses vert tendre ont pointé
Espérance d'un renouveau
Le temps ne passe pas c'est nous qui passons. 
 
http://jama.e-monsite.com
jamadrou © 6 janvier 2017







" Une libellule, gracile ;  les  brins d’herbe sèche,
Herbe vivante parmi d'autres: infime différence,
Frrrt ! La vie a la transparence d’une aile".

Serge De La Torre

https://plus.google.com/u/0/+SergeDeLaTorre


Résiste !

Plus d'ombre, plus de vie, plus de cris.
Le silence ravive
la torpeur des jardins.
Sous ses cheveux défaits
la terre se craquelle.
Epuisée d'artifices
de chimie, d'irraison
son monde devient flou.
Le monde devient fou.
Le temps est contre nous
du ciel jusqu'aux racines.
Je t'en supplie:
" Résiste ! "

Balaline
  http://balaline.eklablog.com







Dernière représentation

Dernière représentation
au jardin
les herbes s’agenouillent
craquèlement de rouille
les feuilles
striptease des pommiers
un esprit solitaire
prend un dernier bain de soleil
méditation d’humus
une porte va se refermer
abandon d’aujourd’hui
distance vers demain
hier n’est plus
le magicien du temps
touche et transforme tout
l’instant n’a aucune mémoire.

Adamante Donsimoni