Une de mes créations qui, malgré son apparence, vous entraînera
je l'espère, du côté du soleil et de l'espoir. AD
Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
Une de mes créations qui, malgré son apparence, vous entraînera
je l'espère, du côté du soleil et de l'espoir. AD
Coucou les Brins,
Voici une proposition (tardive il va sans dire) pour lundi. Mais si le temps vous manque pour ce lundi, je publierai une seconde page 180 le jeudi suivant.
N'hésitez donc pas à envoyer vos textes comme d'habitude -sans oublier le lien sur votre blog-.
Bonne fin de semaine, et laissez libre court à votre imagination sur cette merveilleuse photo de Marine. Haïbun si le cœur vous en dit.
Photo Marine D |
Merci Line, petite fille d'ABC, pour ce très beau dessin |
Le crois-tu ? Line a huit ans.Peut-être pas toutes ses dents,Mais déjà bien du talent.Dans sa nuit déjà éveillée,Galopent parmi les brins d’herbe mouillésDes anges juvéniles occupés, penchés à bien tout observer.Sa lune a des allures de gomme modelée,Ses étoiles des mouvements de postillons soufflés.Et les fleurs, voyez, elles abhorrent des silhouettes équines…Ses fées souriantes ont des sourires de colombines.De pochoirs, en tracés d’encre soufflés,De sa brosse à dents de peintures chargéeTout le temps, elle combine, elle combine,Notre amie d’Alphabet : l’amie artiste, la si jeune Line.Serge de la Torre
https://instantsdecriture.blogspot.com/
De chemin bleu en chemin bleu, Madame Croquandise déposait, tous les matins, quelques savoureux délices pour garnir ses plates-bandes gourmandes, les fleurissant de berlingots, de sucettes, de caramels, de pistaches et autres friandises.Chaque oiseau de passage, voletait dans ce labyrinthe exquis, vers son biscuit du jour… Sur le chemin de l’école, les enfants dévoraient la vitrine des yeux…Le salon de thé de la pâtisserie vivait toute l’année au rythme sucré de ses confiseries.
Dans la cour du Lycée français, les élèves tweetaient furieusement durant la pause. Seul dans son coin, assis par terre, un crayon entre les dents, son carton à dessin sur les genoux, Marco rêvassait. Ils allaient devoir tout réaliser, de A à Z ..... de la création du tissu à l'objet fini.- Tui ... tui, tuiT ..- Twweet tweet !-TUIIIIIT-Tui, tui, tui TUITUITUIT ! ...._ ..........- TUIiT ?-Tuituituitui Tweete ! ..............................Traduction :- Salut ... tu l'as vue ...- Je lui ai même causé !- NON TU EXAGÈRES- C'est MA Fleur. Ma fleur TU ENTENDS ! ....- (Un Silence) ..... .....- Tu m'as bien compris ?- ..... ça va ça va cause lui tout seul à ta fleur ................Elle se promenait dans ses plus beaux atours ! Elle était fière de son nouveau sari. La douceur des beiges et des marrons qu'atténuaient encore les vieux rose et les gris bleutés, mettait parfaitement en valeur son teint mât. Elle le savait. Encore une fois son artiste d'ami avait réussi un imprimé qui ferait fureur à l'automne.- Ma Fleur ... il n'y a que moi qui ai le droit de lui causer !Françoise, la VieilleMarmotte. 10 avril 2016
NAISSANCE DU "JE"Dans ce rêve céleste traversant des profondeurs obscures sourient des Espaces de liberté qui sentent bon le vent printanier.Partout explosent les couleurs de la vie au cœur d'une douce et chaude lumière frémissante d'amour.Étrange transe végétale !Efflorescences de rameaux aux formes variées, glissements fuyants de feuilles bleues au gré du vent, solitudes graciles de tulipes en rangs serrés en déroutantes balises sur un chemin tronqué...Et comme un prétentieux langage, de curieuses marguerites qu'une main impulsive invisible aurait jetées à la volée sur ce fond végétal au dernier moment...Sur l'une de ces marguerites est tombé comme le rire d'une grâce divine, heureuse et fraîche élue auréolée d'ivresse, née d'un souffle qui l'élève et l'émerveille...Dans la lumière de son cœur... le "JE" se créé ! le "JE" qui fascine, comme un mystère qui domine... le "JE" comme une graine qui aurait pourrie en terre, qui aurait germée et s'épanouit enfin !Un "JE" qui a encore besoin de l'Humilité de la Terre, si frêle en apparence, mais qui crie déjà très fort son bonheur à l'Appel qu'il n'entend pas encore...L'élue, en sa brillante parure, entend les gémissements de ses pâles sœurs aux yeux clos encore sur leurs rêves obscurs.Son cœur bondit de tendresse pour sa familière fratrie, et le "JE" frémissant de sa pétulante jeunesse s'inquiète soudain...."Elles me ressemblent tant ! qui suis-je parmi elles, qui sont elles ? qui est l'autre ?"Dans le doux refuge de sa verticalité, l'élue voudrait avoir des ailes, tant elle a besoin de ce qui est éternel afin d'exister...La lumière lui vient alors des quatre points cardinaux en voletants petits oiseaux lumineux qui lui murmurent tout bas :"Ne crains pas Je suis là !" dit l'un"Ne crains ni les épaisses nuées, ni les orages violents, ni les tempêtes sournoises... ni la vastitude de la solitude..." chuchote l'autreNe crains pas d'y perdre tous tes repères... Car Moi, Je suis là ! "Va pas à pas ! " affirme le 3èmeEt quand ton pas sera affermi, toi, tu affirmeras le pas de tes sœurs, car de tes sœurs tu es solidaire ! Ai-je répondu à ton attente ?" lui confie le 4ème....