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lundi 9 décembre 2019

pour la page 156

Rosa Bonheur, Le Marché aux chevaux, 1853, huile sur toile, 244 x 506 cm, 
The Metropolitan Museum of Art, New York



1852, Paris. L’artiste Rosa Bonheur est attendue chez le ministre de l’Intérieur, le duc de Morny. L’enjeu est de taille : ce dernier souhaite lui commander un tableau au nom de l’État français. Le ministre ignore encore qu’il va regretter son choix…

En attendant, Rosa Bonheur est ravie de la commande. Elle a justement en tête de peindre le marché aux chevaux de Paris. Ce serait pour elle l’occasion de s’attaquer à une scène pleine de fougue et bien de son époque.



Mais quand elle lui propose l’idée,
 le duc de Morny n’est pas emballé. Jusqu’alors Rosa Bonheur a surtout peint de paisibles scènes de campagne. Il ne lui fait guère confiance pour réussir une telle œuvre... 
L’artiste a beau insister, il lui commande plutôt une toile représentant le travail des champs.





Rosa Bonheur, La Fenaison en Auvergne, 1855, huile sur toile, 213 x 422 cm, Château de Fontainebleau, Fontainebleau, photo : © RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Jean-Pierre Lagiewski,


Petite réflexion de l'Herbier :

le ministre :
"Ben voyons, une femme peindre le marché aux chevaux, je rêve !"

l'herbier :
Ah ! si vous saviez, Ministre... 




Tant pis. La peintre, en parallèle du tableau pour Morny, 
se lance tout de même dans son projet personnel. Pendant un an, elle parcourt la foire aux chevaux et dessine tout ce qu’elle voit.

La mode féminine de l’époque n’étant pas très pratique, elle s’habille en homme. En plus, c’est parfait pour ne pas attirer l’attention !


Petite réflexion de l'Herbier :


Parfaite Rosa ! 
Mise en doute par un Ministre, 
Elle s'accroche et se bat 
Et quel résultat !


Rosa Bonheur, Huit études de jambes de cheval, XIXe siècle, mine de plomb sur papier, 29 x 43 cm, Musée du Louvre, Paris, photo : © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Thierry Le Mage






Et en 1853, elle présente sa toile immense de 2,5 sur 5 mètres. C’est un triomphe ! Rosa Bonheur a parfaitement retranscrit l’énergie et le tumulte du marché. Un critique a même l’impression que les chevaux se précipitent sur lui pour l’écraser.




Face au succès, le duc de Morny change d’avis : finalement, il veut Le Marché aux chevaux ! Trop tard, le tableau est déjà vendu. Il part même en tournée triomphale en Grande-Bretagne et aux États-Unis. 

Partout où il se rend, on se bouscule pour le voir, jusqu’à la reine d’Angleterre en personne. Le ministre a de quoi s’en mordre les doigts !


Petite réflexion de l'Herbier :

Bisque, bisque, rage !



Encore une fois, merci à ARTIPS 

et puis, si vous avez l'esprit joueur voilà une suite qui vous plaira peut-être :


https://artips.fr/jeu-concours/t/artips/id/Bonheur_Chevaux/response?email=gb.ad@free.fr&uiad=ab5acea499