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Affichage des articles dont le libellé est arnaud bouchet. Afficher tous les articles
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lundi 10 novembre 2025

Page 250 b!s


tableau : Arnaud Bouchet -Merci Marine-
Visiter la page fb d'Arnaud :     https://www.facebook.com/arnaud.bouchet


 

 Oriflamme 

 

Elle est belle Aénor dans sa robe si vaporeuse, de soie couleur vermeil, ornée d’un collier d’agates, elle espère revoir cette vive lueur qui s’allumera ce soir dans les yeux de son soupirant quand il la découvrira…

Toutes les salles du château sont illuminées ; de hauts candélabres éclairant le moindre recoin pour la fête qui se prépare. Chaudrons de cuivre, plats d’étain et d’argent tout a été longuement astiqué par une foule de petites mains...

Un grand banquet croulant de mille victuailles accompagné de chants et danses, est attendu par l’importante assemblée qui s’est réunie pour l’occasion.


Elle dansera
jusqu’au bout de la nuit
la belle châtelaine

Marine (à partir du texte de M.M.R.)



💙
💧  💦  💧

         💙 



À travers la pluie
voir les murs gris de Payne
pour l'émotion
 
Glissades sur les trottoirs
n'en rajoute pas mon chien

Marine Dussarrat
https://marinezou.blogspot.com

 


💙
💧  💦  💧

     💙 

 

Toujours plus haut 

 

Toujours plus haut
Pise penche, Babel s’écroule -
la tour prends garde


ABC
https://jardin-des-mots.eklablog.com

 


💙
💧  💦  💧

     💙 


Une ville, là-bas .....


Sur le blanc des murs
La nuit estompe le malheur
Voyage périlleux

L'enfant câline son ourson
Demain vivra un jour bleu


Balaline 07/11/ 2025
https://mado.eklablog.net


💙
💧  💦  💧

     💙 




La ville sous la pluie


Tombe, tombe la pluie.
Elle dégouline sur la vitre,
Brouille la vue,
Et liquéfie la ville.

Les murs grisés,
Sombrent et se dissolvent.
Il fait sombre, il fait froid,

L'âme pleine d'effroi,
Pleure avec le ciel.

Livia

 

💙
💧  💦  💧

     💙 


Spleen


Il en aquarelle
palais des mille et une nuits
Sultan de papier


Sa période morose
tristesse déteint sur la toile


jill bill
https://jill-bill.eklablog.com


💙
💧  💦  💧

     💙 

 

les passages de la ville

 

que de pas inscrits
combien de paroles perdue​s
au ​l​ong du chemin

les passages de la ville
​m​urmurent le voyage

Adamante Donsimoni 
https://le-champ-du-souffle.blogspot.com/ 



💙
💧  💦  💧

     💙 















lundi 3 novembre 2025

La page 250 avec Arnaud Bouchet - la ville -

Bonjour et merci de vos participations. 
Je vous propose une petite pause avant de reprendre avec un réel bonheur.  Adamante

tableau : Arnaud Bouchet -Merci Marine-
Visiter la page fb d'Arnaud :     https://www.facebook.com/arnaud.bouchet




​Se bâtir du rêve


Fantasmagorique... !
Il se dit qu'un jour viendra...


Dans un cadre, au mur
Il a peint le portrait de son rêve
Un palais au mille et une nuits
Qu'il caresse du regard.


Dors bien mon bonhomme
Referme les il était une fois,
Tes livres d'école
Te serviront à devenir grand,
A réaliser peut-être ce rêve.


La vie, telle une cheminée
Qui crache ses nuages gris, noirs
Je sais maman, je sais
Même sur les plus beaux rêves...


Chacun ses espoirs
son beau château en Espagne
Livre à écrire


jill bill
https://jill-bill.eklablog.com


 

∞    💛    


À travers la vitre :



Pluies et brouillard, il regardait la ville en chantier, à travers la vitre de sa chambre d’hôtel. Il la voyait comme une peinture détrempée, inachevée, dégoulinant le long des carreaux…


Tours et cheminées
allaient-elles disparaître –
fausses illusions


Il soupirait, une fois encore, le chantier allait prendre du retard…

Son esprit submergé de questions, se demandait ce qu’il était venu faire ici. Il était désorienté, perdu, coincé dans cette chambre. Il ne savait plus pourquoi il avait accepté de diriger cet ensemble au milieu de nul-part. La pluie ruisselait ainsi depuis trois jours déjà.


Brumes et pluies
au rendez-vous du voyage –
pesante solitude


Il avait pourtant de quoi s’occuper, des dossiers à lire et une montagne de courriers diverses l’attendait dans sa valise toujours close… Le boulot l’accaparait depuis tant d’années, à quoi bon ! La vision de cette ville s’effaçant petit à petit le paralysait… Il décida d’un coup de tourner la page, de transformer sa vie…
Ici, les travaux resteraient inachevés….


Retour sur lui-même
Bien loin de ceux qu’il aimait -
prise de conscience



ABC
https://jardin-des-mots.eklablog.com


 

∞    💛    


La ville



J'ai aimé la ville autrefois

La jeunesse a soif de découvertes, de liberté et de rencontres. Le temps de l'insouciance, de l'amitié, des projets
un peu fous. Entre cours et escapades, le monde semblait nous appartenir.

Toulouse, la Ville Rose, son capitole, le canal du midi et les berges de Garonne, son patrimoine et sa gastronomie,
déjà un peu le sud et son accent chantant, sa gaieté, nos sorties estudiantines bercées par le jazz de Nougaro.

Paris bien sûr et ses merveilles, plurielle, moderne, cosmopolite, tant de coups de coeur à engranger, à faire briller
les yeux.

Puis Bordeaux, entre mer et montagnes, ville d'art et d'histoire, capitale mondiale du vin, plus austère, plus bourgeoise aussi.


Musées et concerts
Légèreté de l'être
La vie devant nous


J'ai choisi aujourd'hui de vivre dans mon refuge nature, loin des bruits discordants, du tumulte, de la foule, de la
pollution. Un retour aux sources où les saisons chantent pleinement, les oiseaux aussi, les insectes y bourdonnent,
tout ce petit monde vit en harmonie dans la quiétude ambiante.
Comme un retour à une enfance joyeuse où tout semblait possible, les jeux en totale liberté, les chemins buissonniers,
nos partages d'écoliers, et cette part précieuse de contemplation et d'émerveillement.


Un rêve secret
Cet autre choix de vie
Harmonie en vert

Balaline 29/10/2025

https://mado.eklablog.net

 

∞    💛    

Paroles de peintre



Mes amis,

J’ai peint cette ville sans chercher à la nommer. Je n’ai rien voulu raconter. Elle vient de loin, de la mémoire plus que du regard. Vous y êtes entrés comme on entre dans un lieu paisible.
En parcourant vos poèmes, j’ai découvert ma peinture sous un autre jour. Vos textes n’ont pas seulement rencontré la toile : ils l’ont traversée, habitée, réinventée. Je me surprends à relire mes propres couleurs à travers vos mots.
Je continue à la regarder, étonné et ravi de ce que vous y avez perçu. Je découvre avec plaisir que le même tableau peut contenir à la fois la gravité et la légèreté, la nostalgie et même le rire.
Merci d’avoir donné vie à mes couleurs. Merci d’avoir montré que peinture et mots peuvent se répondre, se compléter et se réinventer.


Et tout cela, je le résume ainsi :


La couleur des mots
Sur la toile revisitée
L'art se fait partage


Mona
saisons.over-blog.com

 

∞    💛    


 Les Cités que nous avons oubliées



Il fut un temps où les villes respiraient.
Leur souffle montait des pierres, des fontaines, des feuillages suspendus aux balcons.
Mais quelque chose s'est tu.
Un voile gris a recouvert les chants, les rivières, les visages.

Les coupoles pleurent sans bruit.
Leurs larmes glissent le long des façades, mêlées à la suie, aux poussières de nos oublis.

Les arches se courbent non par grâce mais par fatigue.
Elles portent le poids de nos excès, de nos fumées, de nos silences.

Et pourtant au cœur du désastre, une lumière résiste.
Elle s'accroche aux fissures, aux reflets, aux ombres qui dansent encore
Comme si la beauté refusait de mourir sans un dernier poème.

Le peintre n'a pas crié.
Il a laissé ses pinceaux trembler, ses couleurs se dissoudre.
Et dans ce tremblement, il a confié à la toile ce que les mots ne pouvaient dire :
La douleur d'un monde qui s'efface et l'espoir fragile d'un regard qui se souvient.

" Même dans la nuit la plus noire
Il y a une fenêtre qui attend la lumière "

Et lorsque tout semble s'effondrer, lorsque les citées se taisent et que les pigments pleurent,
Il reste encore l'art pour prévenir le monde.


" L'art ne pleure pas le monde
   Il l'alerte "


MARIE SYLVIE
https://mariesylvie.blogspot.com

 

∞    💛    

Villes post-modernes



Il y avait vu la ville
J'avais deviné
Des Babylone modernes


les sanglots de leurs chagrins
derrière les fenêtres closes


©Jeanne Fadosi, vendredi 31 octobre 2025
 https://fadosicontinue.blogspot.com/


et une illustration sonore plus joyeuse de Biglo et Oli : "Bienvenue chez moi" sur leur album La vie de rêve, 2019
Bigflo & Oli - Bienvenue chez moi (Clip Officiel) - YouTube

 

∞    💛    



Le ciel ou le fruit ?



Le ciel ou le fruit?

Aenor hésite , regardant alternativement: à droite, sa robe en brocart de soie, un azur surbrodé de fleurs argentées; à gauche, une merveille en mousseline de soie couleur pêche. Une vraie plume! Au contraire de la première, très luxueuse mais tellement lourde. Indécision! O ennemie!


Le ciel ou le fruit?
indécis, le cœur balance
entre deux beautés


Il y a bal ce soir au château. Le roi a décidé qu’il était temps de marier sa fille. Aussi, Aenor se doit d’être éblouissante, renversante, époustouflante! Elle a décidé d’éblouir le beau Maric de Lasserre

Le ciel ou le fruit?

Au diable le luxe! La princesse, qui de tout temps privilégie sa liberté de mouvement ( au sens propre comme au sens figuré), adopte la légèreté de la robe rose


Piège ensorceleur-
musique, sourire et
rouerie féminine


Martine Madelaine-Richard
https://martinemrichard.fr/blog

 

∞    💛    


La ville, comme un bateau ivre



     La ville, comme un bateau ivre de son aventure, se dresse au firmament de nos incohérences. Les quelques voiles gelées d’un vaisseau fantôme, qui hante nos mémoires et les légendes de marins, se dressent vers le ciel comme pour échapper à la glace d’un pôle induré dans leur mémoire.

     Tout ici semble se déliter en revenant au port. Le voyage d’Ulysse fut long sans doute avant de retrouver le quai, les lézardes ont buriné la pierre. Les cheveux de Pénélope ont blanchi et tant poussé qu’un tissage arachnéen a englouti la tour, bouché le nez des bâtisses. Tout semble confiné dans cet imbroglio que le temps a pris dans ses filets. Si une cheminée crache encore ses relents de charbon, il semble que ce soit pour obscurcir le ciel. L’enfer a le visage des usines.

     Les fenêtres où des astres se sont pendus, se sont perdus, se sont évanouis n’ont plus le désir de s’ouvrir, mais les portes invitent encore à la découverte, il se cache en elles une lueur d’espoir.

     Le parfum des embruns pénètrent par leurs ouvertures, il nous raconte ces infinis qui glissent, tels des anges de lumière, sur la ligne d’horizon, que l’on pressent et qui se cache, de l’autre côté, de l’autre côté...


horizon vibrant
sur l’indéfini des formes
une vie cachée


Adamante Donsimoni - 26 octobre 2025
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/

 

∞    💛    



mardi 11 avril 2023

Pour la page 226

 


Toile de ARNAUD BOUCHET


Je n'en dis pas plus au sujet de cette image pour ne pas vous influencer, et laisser ainsi à votre imagination la liberté la plus totale. 

En haïbun, il va de soi. AD


Je vous invite à visiter la page 225 pour découvrir le haïbun de Martine qui n'a pu être présente lors de sa parution. Vous n'y manquerez pas et je vous en remercie. 

vendredi 18 janvier 2019

132 en bleu, bleu, bleu

Merci de ces participations où la femme et la création sont à l'honneur dans toutes leurs dimensions d'Êtres en Yin.  
Merci à notre amie Françoise la marmotte qui, attirée par le bleu est revenue vers nous en brins de mots tricotés façon "les alpages".
Merci à ceux qui nous lirons, ici ou sur nos blogs respectifs, et qui n'ont pas pu participer. À ceux-la je rappelle qu'il y a toujours un petit coin des retardataires.
Merci enfin, de notre part à tous, de vos petits mots laissés en commentaires. 
Belle semaine à toutes et tous.
Adamante



Toile d'Arnaud Bouchet




Bleu  de glaise

Faite de terre
De glaise et de révolte
Puissante et primitive
Le centre de l'univers
Le ventre de la mère
Femme témoin
Retour au premier cri
Refuge ultime
La souffrance des otages
L'appel des suppliciés
Bleu de prusse
Bleus à l'âme
Bleu













Tricotage

Sur l'envers du tricot
apposer ses fantasmes
et de la Femme Une
naît une multitude
du vieillard au Janus
du cadavre au vivant
ces mots me sont venus
en passant
du petit au plus grand

Françoise, la Vieille Marmotte
15 janvier 2019

















Terre-mère
en femme statufiée
déesse féconde

d’âge en âge
procréatrice
l’espèce se perpétue

l’homme la vénère
ses enfants l’honorent
son prestige parfois se perd
dans la gangue bleue
de ses rêves évaporés…
        ---
De tout temps
l’artiste explore
sa féminité

ABC





Otages, ô désespoir...


Otages, ô désespoir
A qui on ôte la liberté
Le temps d'un échange
Avec un ou d'autres otages
Ou contre une rançon...

Otages, ô désespoir
Ombre de vous-mêmes
Au fond d'une geôle, lugubre
Lugubre vos visages
Quant à l'issue, incertaine...

Otages, ô désespoir
Reverrez-vous l'azur du ciel
Le grand bleu... Le blues
Dans vos pensées
Colore tout en noire nuit...

Otages, ô désespoir
Nourris d'une once
Mais de beaucoup d'angoisse
Un autre soleil se lève
Sur vos doutes, vos peurs bleues...

Otages, ô désespoir
A la merci d'une balle
Entre les deux yeux
Comme on abat un boeuf
A sa dernière heure venue...

Otages, ô désespoir
Vous priez, croyants ou non,
Au fond de la geôle, lugubre
Lugubre vos visages
Quant à l'issue, incertaine...


jill bill


















Empreinte dans la nuit bleue froide et fuyante
Un corps d’ange se balance
Mouvement lent du temps
Avant après avant  après
Pouvoir descendre de cette balancelle
Ne plus être otage du temps
Voler sans ailes dans le bleu outre mer
Outre tombe tomber de la balançoire
Choir dans le grand bleu
Redevenir hôte sans âge d’un pays bleu de cobalt
Cher à mon cœur.

















Le bleu s'insinue d'abord par traces, dans l'ombre de mots, de phrases insidieuses, dans l'intonation ironique. Un regard qui contredit le compliment de la première.

tu es en beauté ce soir
tu as cassé ta tir'lire ?

Les bleus à l'âme se succèdent, juste des ombres bleutées, font leurs nids en silence. Chaque mot, chaque petite phrase, même sans escalade, font de plus en plus mal.

Tu ne les sens pas
enrubannés des douceurs
de tes illusions.

Parfois viendront les coups. Les plus maladroits laissent des bleus. Les plus habiles savent ce qui ne laisse pas de traces visibles.

Toute une vie en otage
engluée dans la nuit muette.

©Jeanne Fadosi



illustration sonore Bigflo et Oly Dommage*

* Il faut écouter jusque vers la fin pour comprendre mon choix







Au-delà du réel surgit l’émotion
Un appel à des réminiscences
Et au trouble vertigineux
 Devant un  corps cabossé
Qui émerge des abysses

Bleu de froid recouvert de glace
Malgré les convulsions de la matière 
Une étrange et angoissante immobilité le fixe
Épinglé sur une planche d'entomologiste

Otage de la vie
La prisonnière de son corps
Cherche à s'évader

Josette
https://bricbracdejosette.blogspot.com/

















Comme un oiseau englué


La forme se cherche, tente de s’extirper du magma.
Lutte perdue ?
Qu’importe, le chemin est plus important que le but.

Comme un oiseau englué se débat, l’expression condamnée à l’informel s’épuise. Un cri peut-être, parcourant la vibration du bleu, s’évade un instant vers l’improbable avant que de s’évanouir dans l’insondable néant.

Monstruosité du chaos, la vie ne peut naître sans contractions et sans combat.
Ici rien n’est totalement défini, tout se cherche.
Combien faut-il de sursauts, d’ongles cassés, de reculs et d’avancées pour tenter d’échapper au désespoir de ne pas réussir à être.
Car la loi ici, c’est s’affirmer, s’extraire de la gangue pour devenir
Libre.


Adamante Donsimoni




lundi 14 janvier 2019

Proposition 132, en bleu



Toile d'Arnaud Bouchet (avec son accord) publiée chez Marine
"Petite toile du cycle "Nuits de Prusse". 
Dans ce cas on pourrait y voir une allusion figurative aux "Otages" de Jean Fautrier". Arnaud Bouchet

vendredi 1 septembre 2017

suite de la page 83

 

Voici la suite de la page 83. 

Impossible pour le moment d'intégrer la photo d'Arnaud. Vous la trouverez sur la page précédente en attendant minuit, heure à laquelle ici les citrouilles se transforment en carrosse et Cendrillon retrouve ses pantoufles.  

J'ai enfin pu la récupérer ! Merci ma   bonne fée !



 

En transparence d’un rêve inachevé, j’ai vu la tour de demain.
Poursuivant la route de la vie, je lui ai tourné le dos de peur qu’elle ne s’écroule.
Ce n’était qu’un rêve, aujourd’hui imprimé à l’encre sympathique, au fond de mon regard, quand mon chemin vacille.

ABC

 Casablanca sous la pluie
Quand il pleut sur la ville blanche
Et que le bleu du ciel se fait souris
C'est comme si la palette du peintre
Dégoulinait de nuances de gris

C'est court comme une averse d'orage
C'est intense comme la ville blanche
Les caniveaux débordent de toutes
Parts et lavent la poussière du soleil

Quand il pleut sur la ville blanche
Les  discrets minarets sont en larmes
C'est comme les matins de javel
Sur les trottoirs mais sans l'odeur

Laura Vanel-Coytte
http://www.lauravanel-coytte.com/ 



La ville


La ville a mal à l'âme,à ses murs léprosés, à la fièvre qui rôde, nauséabonde et sale.
Elle a mal à son peuple qui n'ose balbutier et qui plus loin se terre, loin de l'enfer du 
bruit, loin des champs d'oliviers, de la terre de leurs pères qui avançaient courbés.
La ville a mal aux bleus, à ses lambeaux de ciel, au sombre des ruelles, aux jardins 
défleuris, aux brûlures de la terre.
Elle a perdu le vent, le chant de l'eau, le parfum de la nuit,les chemins du hasard.
Juste un désert de vie, d'amour et de partage.

Balaline






Et puis une info que je relaie ici émanant de   « eMmA MessanA »

http://www.emmacollages.com/2017/08/on-en-redemande-nouveau-financement-solidaire-pour-apres-school.html