Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
Perçant le sommeil d’une nuit anthracite, à l’édredon nuage, un clin de lune. Arrêt sur image, les bruits nocturnes se sont tus. Insomniaque la rose, dressée sur sa tige, tend son micro vers l’astre lumineux…
Tension palpable entre deux massifs obscurs sa lueur d’espoir
Il suffirait d’un rien pour que le ciel se déchire et que luisent les étoiles… Demain, la fleur ouvrira son cœur à la rosée du jour. Chaque instant est précieux…
D’un jour à l’autre quand renaissent les étoiles notre ciel s’illumine
- Allo la lune, ici la rose, rouge sang sous ciel nocturne, en recherche de lumière, ôteras-tu ta sombre cape de nuages ?
- Allo la rose, ici la lune, blanche en son halo coloré, impuissante entre ciel et terre, à la merci des forces de l’eau et du vent, je me glisse dans un puits creusé au cœur de l’adversité pour t’offrir quelques rayons d’une pure blancheur.
- Merci la lune, puissent l’eau et le vent s’accorder pour te laisser briller sur nos rêves d’avenir !
Brouillage de la ligne, un nuage passe, transmission coupée… L’astre nocturne tout là-haut darde ses rayons sur un autre coin de la terre. La rose cherche le sommeil, dans l’attente de l’aurore… Nos rêves se perdent dans une nuit sans étoile…
J'attendais des photos particulières (surprise) mais nous avons rivalisé de malchance, le dernier dossier que j'ai reçu ne peut être ouvert. J'attends donc un nouvel envoi qui je l'espère me permettra de vous faire rêver un peu pour la page 199.
En attendant je vous propose cette image pour la semaine prochaine, et comme il est déjà tard, je vous propose de publier la page mercredi prochain 11 mai.
Envoi comme d'habitude dans le corps du mail avec, n'oubliez pas, le lien sur votre blog.
Pas d'illustration musicale pour ce billet mais l'envie de rendre hommage à Jacques Perrin qui s'est éteint jeudi 21 avril en prenant encore plus de hauteur avec la bande annonce de son film le peuple migrateur.
La colline monte à l’assaut du ciel, accroche ses fleurs, ses herbes, ses buissons aux nuages qu’un arbre à l’agonie, esseulé tout là-haut, semble implorer
l’eau a reflué
la terre la lui a ravi
vaine fut la lutte
Un nuage éléphant se rit de ses prières, il suit les courants de l’espace vers d’autres contrées éloignées, d’ici là il aura changé d’aspect et le ciel, ici, sera redevenu d’un bleu d’une froideur absolue, sans la moindre trace de brume