Translate

samedi 19 mai 2018

Quelques questions aux brins


Les "règles" de l'herbier.

J'ai reçu ce matin un e-mail me disant :

 "Bonjour,
Si vous ne gardez pas mon commentaire sur "L'herbier"", je vous redis ici que je vais sans doute passer mon tour cette fois sans rimes ,sans poésie chinoise et sans règles avec exceptions

Je ne suis pas non plus la seule à  ne pas comprendre cette nouvelle information.

A bientôt... peut-être"

Ma dernière information par e-mail fut  (j'ai un peu modifié ici pour que ce soit plus clair) :
Afin d'éviter d'égarer un écrit dans les méandres de free, je vous propose de m'adresser vos textes sur l'adresse de l'herbier et sur ma boite personnelle. Que je ne manquerai pas de vous l'adresser dans la journée. Une réponse automatique est prévue sur ma nouvelle administration Gmail qui me permettra de vous accuser réception en un seul clic. Certes, ce ne sera pas de la littérature mais au moins vous saurez que j'ai bien reçu votre texte.
Belle semaine et merci de votre souplesse.   
Et... pas de rime !

 La raison de cette demande :

Deux fois, j'ai failli ne pas publier un texte car il s'était égaré sur une autre boite free, ce vendredi j'ai republié la page car le texte de Serge, (qu'il m'en excuse) qui avait suivi le même chemin avait été oublié.

Pour éviter que cela se reproduise, je vous demandais simplement d'envoyer vos textes sur :
Herbierdepoésies@free.fr et en même temps sur mon adresse gmail.
Je n'exige rien, si cela vous ennuie vous n'êtes pas obligés de faire.  C'est juste une question de sécurité. J'espère que vous me connaissez maintenant assez pour savoir que sur l'herbier rien n'est rigide à ce point. 

Quant à la fin de mon message :
Et... pas de rime !
Je ne fais que confirmer la règle qui fut la raison même de l'existence de l'herbier et précisée à sa naissance.



Un extrait qui dit bien ce qu'est l'Herbier :
Si vous aimez la poésie Chinoise antique ( Li Po, Wang Wei... ), celle du quotidien sans envolée lyrique, sans rime surtout, mais avec du rythme et de la profondeur ;
Si vous aimez la simplicité et pensez qu'inverser l'adjectif ne donne pas obligatoirement une valeur à la poésie ;
Si vous appréciez la prose poétique, celle aussi de l'instant ;

Si vous goûtez l’aphorisme ;
Si pour le haïku vous favorisez le fond plutôt que la forme (5-7-5 d'accord, à condition de ne pas tomber dans la liste des courses)...

Nous avons relâché en nous amusant, avec l'In sou mission.  Une fois n'est pas coutume et il faut parfois jouer d'humour. J'ai personnellement beaucoup apprécié l'exercice qui nous a réunis dans l'humour, car il faut bien l'avouer ce monde a une fâcheuse tendance à se prendre trop au sérieux.

Si le fait de ne pas pouvoir rimer vous contraint, ce que je peux comprendre, il y a plein de communautés de poésie qui peuvent vous convenir. Elles sont plus nombreuses que celle de l'herbier qui se différencie aussi des communautés dédiées au Haïku aux règles quelque peu contraignantes parfois.

C'était un jeu que d'aller dans un sens totalement contraire. Si cette dimension ludique venait à ne plus exister, je passerais le relai immédiatement. Ne pas rimer, s'extraire des règles "à la française" est avant tout un jeu, un défi que l'on s'impose à soi-même en suivant l'Herbier.
L'Herbier c'est exactement ce que dit l'extrait ci-dessus.  Juste une indication pour, comme en dessin, oublier les traits pour retrouver l'esquisse. Rien de plus. 


D'ailleurs, est-il nécessaire de le préciser,  j'ai toujours publié les poèmes en vers, même le petit dernier, malgré l'information publiée ici (à considérer comme un rappel des règles de départ) :
https://imagesreves.blogspot.fr/2018/05/pour-la-page-111.html

Est-ce une erreur que de  laisser une petite place aux poèmes en vers dans la page  ?
Peut-être. Mais, étant respectueuse de l'investissement de temps des auteurs, je sais que je ne réussirai jamais à ne pas les publier. Notre rencontre est avant tout basée sur le partage, le respect et le jeu.
Qui enfreint parfois la "règle" a tout de même sa place dans la page.  Mais... ;-) cela ne signifie pas qu'il faille en profiter.

Dire que cela est une porte ouverte à cette poésie ? Non ! Si cela devenait une habitude, j'arrêterai simplement d'animer cette communauté car je ne m'y retrouverai plus et cela  me montrerai que le jeu n'amuse plus que moi.
Certains ont croisé le chemin de l'Herbier, ont suivi leur route ailleurs. Cela est normal. On ne peut plaire à tout le monde.

Si je dois préciser ma pensée, je préfère de loin la poésie chinoise de l'instant à celle du haïku, car elle lie la contemplation et l'abstraction (pensée)  aux faits du quotidien. C'est une démarche à la fois méditative, contemplative et philosophique. Le haïbun s'en rapproche, mais que diraient les puristes de ceux que je peux écrire ? Sans doute y trouveraient-ils beaucoup à redire car je suis consciente de jouer de la forme en favorisant un fond bien plus chinois que japonais, l'abstraction plutôt que le concret.

Voilà, merci de m'avoir "écoutée". 

Sachez enfin que j'ai beaucoup d'affection pour notre petit groupe de l'herbier et beaucoup de respect pour ses membres qui ont tous beaucoup de talent.
Si l'aventure devait s'arrêter j'en garderai un excellent souvenir, comme je peux conserver un merveilleux souvenir de la communauté des "Croqueurs de mots".

Bien à vous
Adamante

PS. Je ne sais si cela répond à l'interrogation de l'e- mail que j'ai reçu, mais j'ai fait mon possible.
 

vendredi 18 mai 2018

On embarque pour la page 112




À la rame, en prose poétique (façon poète chinois), cela vous va ?



Dessin (sans signature ), proposé par Jamadrou, de la couverture du livret de présentation de la 21 ème édition du festival de la correspondance de Grignan - du 5 au 10 juillet 2016 ( lettres d’exils)




Afin d'éviter d'égarer un écrit dans les méandres de free, je vous propose de m'adresser vos textes sur l'herbier et sur ma boite personnelle. Je ne manquerai pas de vous l'adresser dans la journée. Une réponse automatique est prévue sur ma nouvelle administration Gmail qui me permettra de vous accuser réception en un seul clic. Certes, ce ne sera pas de la littérature mais au moins vous saurez que j'ai bien votre texte.
Belle semaine et merci de votre souplesse. Et... pas de rime !


Exemple de poésies chinoises avec Li Po (ou Li Bai)
L'instant s'exprime au travers de l'expression des actes simples de la vie quotidienne tout en transmettant une pensée philosophique ou spirituelle en relation avec la vie, la nature. 

Tout d'abord ce petit poème intitulé :

Inscrit au temple du sommet

la nuit je loge au Temple du sommet
je lève la main, touche les étoiles
je n'ose parler à voix haute,
de peur de déranger les habitants du ciel.

Ou cet autre (scanné) toujours de Li Po

 
 LI PO L'immortel banni "Buvant seul sous la lune" Ed. Moundarren

jeudi 17 mai 2018

La bannière de Mawangdui P 111

Un détail de la Bannière de Mawangdui

Je publie pour une seconde fois cette page car l'e-mail de Serge s'est égaré dans les méandres de free. 
Le voici donc en première position. Pardon à tous.  Adamante


 
Terre lointaine, territoire d’orient

Je connais un pays où les hommes ne pensaient pas leur corps loin de leur esprit,
Où ils se sentaient un, et dans la possibilité d’agir de l’un sur l’autre,
(du corps sur leur état d’esprit et même sur la sagesse de leur pensée,
de l’esprit sur l’état de ce corps qu’ils se sentaient être ).
Entre les deux, ils ne parvenaient pas à glisser ne serait-ce qu’une feuille de papier.

Marquis’ Ma Wang Dui
En fait de vie éternelle,
Dû mourir pour être.

Dans cette part du monde,
Qui regardait autour d’elle, non pour prendre, asservir et corrompre,
Mais en se souciant de bien-être, de l’ordre des choses, d’être et de bien faire plutôt que de faire simplement, et produire beaucoup-,
Un animal n’était pas que kilos de chair,
Mais noble forme de l’être,
Expression d’une sagesse inscrite dans la trame des formes observables du réel,
Modèle à suivre et exemples de pratique.

Portant dans la mort,
Sa bannière, elle donna vie
Au grand renouveau.

Là, la vie n’était pas que force à dompter,
Mais aussi espace où s’harmoniser :
Dynamique vivante, partout ! en soi et au dehors,
Énergie vitale à laquelle il importait de rendre la possibilité de circuler,
De s’épanouir en toute liberté.

Elle vécut Qi gong
D’une peau de melon mourut ;
Bannière a sauvée

Dans ce coin du monde, vivait une marquise de Dai,
Noble de Ma Wang Dui,
Qui emportant dans sa tombe un trésor,
Nous permet 2000 ans plus tard de lire encore ce qui lui tenait à cœur, à l’époque
Et de le défendre aujourd’hui encore,
Pour qui veut faire de son art, sa pratique.

La marquise de Dai ,
Marquise ou même duchesse,
Valait bien une reine .

Serge De La Torre
https://instantsdecriture.blogspot.fr/

http://www.tao-yin.com/tao-yin/mawangdui_duchesse.htm






Respiration :

J’inspire,
J'expire
Je soupire,
Je bâille

Je respire,
Je m'étire,
Je chante pour les étoiles,
Amorçant les premiers pas,
Du bal de la nuit
Je bâille

Tout mon corps rime
Au rythme de ma vie

En chemin de lumière
Au feu des rayons nocturnes
Je plonge au cœur du bien-être

J’apprends l’épanouissement,
Le chant des mots m’emporte
Sous la bannière du temps
Je vais vers un ailleurs

J’inspire,
J’expire,
Je soupire,
Je bâille,
Sans m’endormir
Un pas de deux
Une course folle
J’explore mes limites
Sur un chemin bienfaiteur

Je danse sous les étoiles
Ce soir je suis au bal

 ABC


 



La bannière de Mawangdui

Ce texte que je vais écrire pour la page 111, oui oui c’est ce chiffre 111 qui m’a invitée à élever mes pensées pour les voir s’envoler telles feuilles au vent en direction de l’Herbier.
Ce chiffre 111 m’a dit d’avoir confiance en ma sagesse intérieure et mes intuitions.
Il m’a dit : vous faites partie d’un tout et vous êtes importante pour l’humanité et son élévation, soyez convaincue que vous pouvez être une source d’inspiration pour le monde.
Pour écrire ce texte, c’est certain,  j’aurais aimé ne rien connaître de cette Bannière,  j’aurais pu alors vous raconter n’importe quoi. Ce n’importe quoi qui fait de moi ce que je suis.
 Je vous aurais dit : à trop voler aux quatre vents depuis si longtemps la soie de cette bannière s’est usée, la voici pleine d’accrocs. Ou alors je vous aurais dit les dessins et couleurs de cette bannière se sont estompés (et non pas estampés) avec le temps pour nous donner à lire l’essentiel.
Je vous aurais dit, regardez les personnages, ils ont l’air de faire leur gymnastique sérieusement mais sans fatigue. Et le fond de l’air dans ses tons de jaune de brun de roux nous laisse penser qu’il fait doux. Vraiment faire ainsi sa gymnastique doit être plus agréable que devant son écran en compagnie de Véronique et Davina.
Recette de gym tonique sur cette bannière ou recette pour préparation du corps à d‘autres jeux plus érotiques et plus coquins ?  On  aurait pu lire tout ça dans les accrocs disparus.
Quoiqu’il en soit, soie, de jolis personnages aux traits sûrs, au geste parfait.
Mais pourquoi donc l’artiste n’a-t-il pas voulu signer son œuvre ? Œuvre qui pourrait faire fureur dans nos musées où l’inachevé est « une fin en soie » !

[Bien sûr, je sais que tout ce que je viens d’écrire n’est que faribole puisqu’en fait je suis bien renseignée sur cette Bannière de Mawangdui, j’aurais dû  la vénérer et être plus sérieuse. Alors je dis à la Marquise de Dai, paix à votre âme Madame la Marquise il n’y a pas feu au domaine, je ne suis que pauvre écri-vaine qui dit n’importe quoi ne sachant parler que le « JAMADIEN FUNICULAIRE » *,  une langue bien pendu parlée par une minuscule communauté installée au sommet de la terre qui penche, là au bout de la terre.]
*Cette langue est expliquée en détail dans mon ouvrage : « Langue vernaculaire et communautés »

jamadrou © 9 mai 18  (A fleur d’images)




 



 La bannière de Mawangdui

Du méthane fuse, enflammé, symptôme d'une décomposition organique. Des archéologues, dépêchés en urgence découvrent un site funéraire de femme noble étonnamment conservé. Parmi les objets, une bannière de soie, peut-être le voyage que devra suivre son âme. L'autre étoffe évoque des postures d'une gymnastique millénaire.

L'art du calligraphe
a décomposé le geste
pour mieux l'expliquer

Que disait ce précieux mémo à l'âme de la défunte, à son corps sublimé ?

Un tissu préservé
un ou des corps en mouvement
puissance de l'image

Que dit par delà les âges, cette découverte improbable de lointaines coutumes ? Les gestes ont traversé le temps, survécu à leur effacement, trouvé une nouvelle vigueur.

Que restera-t-il
de nos époques pressées
et de nos futurs ?

©Jeanne Fadosi, mercredi 9 mai 2018
pour l'herbier de poésies 111

lien vers mon blog sur le mot clé l'herbierde Poésies






La bannière de Mawangdui

Sur la bannière de Mawangdui
Fusionnent des symboles de vie
Empruntés au royaume sacré
Où les ours et les loups cohabitent
Le dragon et la grue vivent en paix
Le singe et le faucon veillent
Les énergies bienfaisantes circulent
Elles font partie d'une danse
Aux gestes lents et codés
Immuable et toujours renouvelée
Autour de la dépouille de Dai
Le Qi Gong s'illustre
En toute sérénité










Fusion cosmique

Danse des corps dans l’espace, l’Univers contient tout. Dans la vibration intemporelle, l’osmose se dit dans la lenteur, le souffle est là.
L’union est un rayonnement, une fusion cosmique totale. C’est le chant des cellules ouvertes sur l’indéfini, la respiration des sphères parcourant le monde originel où l’ascension brûlante de se réaliser, arrivée à l’apex de sa trajectoire, s’accorde de redescendre pour accepter le froid.

yin yang, l’eau, le feu
enchaînement des sphères
le lâcher prise 

©Adamante

 

 

 

 

 

 

 

Je le mets, mais… voilà

c’est la toute dernière fois

 car ici, éblouie ou pas, 

on ne rime pas !



Aujourd'hui
Je découvre éblouie
La Bannière de Mawangdui
Grâce à l'Herbier de poésies
Et à sa créatrice Adamante Donsimoni.

Aujourd'hui
Je découvre éblouie
La Bannière de Mawangdui
La curiosité me conduit
Dans le savoir, je m'introduis

Aujourd'hui
Je découvre éblouie
La Bannière de Mawangdui
Apprendre me séduit
Découvrir contre l'ennui


Laura VANEL-COYTTE
http://www.lauravanel-coytte.com

lundi 14 mai 2018

Pour la page 111


Gros soucis informatiques sur free - je vous propose de reporter 

 au 18 mai 2018

 




 Un extrait de la bannière de Mawangdui


Mawangdui (馬王堆) est un site archéologique chinois exceptionnel datant des Han Occidentaux
(~190-168 av. J.-C. ).

 
Selon mes sources, la bannière de Mawangdui fut découverte dans la tombe de la marquise de Dai dans la province du Hunan. Elle se compose de 44 dessins (dont 31 sont lisibles).
Ils illustrent un personnage ( homme ou femme ) pratiquant des postures de
Dao Yin( Techniques préventives de santé devenues  Qi Gong° en 1949 )
Des indications thérapeutiques du mouvement ou des références à des postures animales -loup, ours, singe, grue, dragon, faucon- témoignent de la mythologie taoïste (influences chamaniques) qui ont mis au point des techniques de longévité, entendons par là des techniques préventives pour la conservation de la santé.

La bannière de Mawangdui est le plus ancien témoignage de Dao Yin* retrouvée à ce jour. Elle a depuis donné naissance à nombre d'autres techniques enseignées dans le monde entier.

*
  Dao :  Conduire le Qi,  diriger sur le chemin du Qi (énergie),  le long des méridiens afin de favoriser la bonne circulation de l'énergie et du sang.
 
  Yin  : Tirer la corde d'un arc.  Les mouvements de qi gong sont une suite de légères tensions et de relâchements favorisant la souplesse des articulations, la disparition des tensions, la relaxation et la libre circulation du qi  (énergie et sang) 

 °
气功    Qi Gong (prononcer Tchi Kong)   
     Discipline énergétique ancestrale chinoise, remise au goût du jour sous ce vocable en 1949 par le gouvernement chinois, soucieux de récupérer les techniques avérées de Maîtres Traditionnels, tout en les dépouillant de ce qu’il considérait comme des « superstitions féodales » afin de former un nouveau corps de « travailleurs médicaux ».
Pour découvrir cette discipline
 
un lien qui ne m'est pas étranger


lundi 7 mai 2018

Pour la P 111 la Bannière de Mawangdui


Pour le vendredi 11 mai 2018
Gros soucis informatiques sur free - report au 18 mai 2018



 Un extrait de la bannière de Mawangdui


Mawangdui (馬王堆) est un site archéologique chinois exceptionnel datant des Han Occidentaux
(~190-168 av. J.-C. ).

 
Selon mes sources, la bannière de Mawangdui fut découverte dans la tombe de la marquise de Dai dans la province du Hunan. Elle se compose de 44 dessins (dont 31 sont lisibles).
Ils illustrent un personnage ( homme ou femme ) pratiquant des postures de
Dao Yin( Techniques préventives de santé devenues  Qi Gong° en 1949 )
Des indications thérapeutiques du mouvement ou des références à des postures animales -loup, ours, singe, grue, dragon, faucon- témoignent de la mythologie taoïste (influences chamaniques) qui ont mis au point des techniques de longévité, entendons par là des techniques préventives pour la conservation de la santé.

La bannière de Mawangdui est le plus ancien témoignage de Dao Yin* retrouvée à ce jour. Elle a depuis donné naissance à nombre d'autres techniques enseignées dans le monde entier.

*
  Dao :  Conduire le Qi,  diriger sur le chemin du Qi (énergie),  le long des méridiens afin de favoriser la bonne circulation de l'énergie et du sang.
 
  Yin  : Tirer la corde d'un arc.  Les mouvements de qi gong sont une suite de légères tensions et de relâchements favorisant la souplesse des articulations, la disparition des tensions, la relaxation et la libre circulation du qi  (énergie et sang) 

 °
气功    Qi Gong (prononcer Tchi Kong)   
     Discipline énergétique ancestrale chinoise, remise au goût du jour sous ce vocable en 1949 par le gouvernement chinois, soucieux de récupérer les techniques avérées de Maîtres Traditionnels, tout en les dépouillant de ce qu’il considérait comme des « superstitions féodales » afin de former un nouveau corps de « travailleurs médicaux ».
Pour découvrir cette discipline
 
un lien qui ne m'est pas étranger




pour la page 111

Dessin AD
Les petits mots de l'Herbier



Un petit rajout à la proposition 111 qui a son importance.

Je ne rappellerai pas les règles de l'herbier, vous les connaissez et pouvez les réviser sur cette page, en entête. 

  • Je vous informe que je ne publierai plus les poésies avec rimes, fussent-elles parfaites et passionnantes. D'autres communautés les accueillent et seront ravies de les publier.
    Mes activités étant très prenantes, vous comprendrez aussi que je ne vous en informe pas si, par mégarde, vous vous trouvez un jour dans ce cas. 
  • Je vous demande aussi de faire votre possible pour m'adresser les textes le jeudi ou le vendredi matin dernier délai. Pour les mêmes raisons, je ne pourrais les publier que tardivement et ce serait dommage pour tout le monde.

Un grand merci pour votre compréhension et votre adhésion aux particularités de notre communauté de l'Herbier de Poésies.

Faites un heureux jour.

Adamante

jeudi 3 mai 2018

P 110 Radio insoumise, Radio folle à lier




 
In sou mission

C’est comme ça. Aujourd’hui pas de haïbun pour moi, de la proooooooooose et des veeeeeerrrrrs ! 
Alors les brins, permettez que j’ouvre le bal. 



Comme un pivert s’échine à creuser le bois pour atteindre le ver qui fera sa pitance, l’herbier rame à grand flot pour épurer les siens, d’une tout autre espèce.
Il se veut révolutionnaire et pourtant, comme le ver dans le fruit, se voit parfois rattrapé par la rime, frappé par la rythmique, dépassé par l’inversion de l’adjectif gourmand de redondance. Il est comme paysage que couvre

« un blanc manteau d’étincelante neige »,
lui qui rêve
« d’un manteau blanc de neige étincelante »…


In sou mission. 

Face à un haïbun, une tribu de réfractaires s’insurge, décide de dévier.
Certains éludent, d’autres riment, sans autre raison que de déclarer ne pas connaître et il souffle alors un grand vent sur la bougie des espoirs déçus d’un herbier déconfit.
Oups !




Mais l’herbier ne se démonte pas, tu veux rimer, ben rime ! Et profites-en bien car demain, retour à la forme qu’on se le dise, et pas en rime, en vers, en procession* (oups ! voilà qu’il chante à présent !)                                      * on écoute Jean Ferrat


 

Non ! Demain, fini la débandade, la débauche, le bazar, la déconfiture du libre. Demain on quitte le carré pour retrouver le cercle.
Ensemble nous débusquerons du nouveau afin de bouleverser l’ordre des règles établies et de s’affranchir, dans la joie et la bonne humeur tant qu’à faire, pour partir à la découverte des grands espaces.
L’insoumission sera de dépoussiérer, si possible et en fonction de nos moyens, la phrase de tous ses maniérismes afin de toucher l’instant simple du quotidien sans fioriture.
Il se dira, l’instant, comme on salue le jour, en s’étirant sur le pas de sa porte avec un sourire vers le ciel.

Non pas avec un poème ainsi tourné qui convient à la fleur de lys :

Beauté du jour nouveau
Tout resplendissant soleil
Dans ce matin si beau
Émue, mon âme s’émerveille.

Mais plutôt avec ce qui convient à la mine enchifrenée du pékin tout juste sorti du lit :

Il fait beau !
sur le pas de ma porte, je m’étire
pour saluer le jour.


Je ne sais trop pourquoi il me vient soudain une envie de café. Pas vous ?
C’est l’heure !  Je lève ma tasse à votre santé.

Faites un heureux jour, les brins, la gardienne de la porte de l’herbier vous salue !


 
En groupe, en ligue, en procession



Radio insoumise à radio libre, je répète radio insoumise à radio libre, mes électrons s’agitent en ondes positives. Le vent souffle sur l’herbe des prés, rien ne semble pouvoir l’arrêter.

 


Quelques brins d’herbes
secouées par le vent du jour –
leurs vers délirent





Radio insoumise à radio libre, aucune consigne ne s’impose, les rebelles prennent la parole, écoutez-les, je répète écoutez-les.

La bride sur le coup
en toute décontraction
les mots s’expriment

Les brins d’herbe occupent le studio, je répète, les brins d’herbes occupent le studio. Adamante confiante, contrôle ses troupes en les défiant.

Studio en fête
toute consigne envolée –
pas de panique

Des bruits étranges résonnent ici et là, des clics et des déclics, les doigts s’agitent, les lèvres remuent. Avec ardeur, chacun s’applique. La révolte s’estompe, je répète la révolte s’estompe.

Poésie insoumise
échauffant les claviers
sans compassion

Adamante jongle avec les pousses réfractaires qui occupent le terrain, en les amadouant. Les vers s’arrosent dans les verres, et chacun trinque à la santé de son herbier préféré.

À la vôtre
au plaisir du partage -
herbier je t’aime


 




Poésie insoumise
Poésie insoumise
La fantaisie est de mise
Enlève ta chemise
Et joue à la soumise
Pour avoir la mainmise
Sur ceux qui s’économisent.

L’information est émise
Et bientôt transmise
Par delà la Tamise :
Poésie insoumise
Vive la paillardise
Et les caresses exquises

Au diable la couardise,
La jalousie, la convoitise
Rimes ivres et grises
Seront nos devises
Pour chasser la crise
Des biens qu’on commercialise

Poésie insoumise
Rime avec  folle emprise,
Réussite et libre entreprise
Je lance mon expertise
En toute franchise :
Envie d’une  friandise.

Qui mène à la gaillardise
Un baiser, une gourmandise
Retiens-toi et maîtrise
Puis claque une bise
Laisse fondre la banquise
Poésie insoumise

2 mai 2018

Laura VANEL-COYTTE


 
   Poésie insoumise

Si se soumettre c’est se mettre sous la pile pour passer le dernier
Et si la consigne c’est celle, un peu con, qui signe pour accepter
JE suis cet électron libre
Électre étant la fille d’Agamemnon, on sait  comment elle cacha son frère sous sa robe
(Bien sûr tous les trois avaient le même nom)
Et, JE portant robe ou pantalon écrirait sous deux noms :

Si la soumission
N’est que fine acceptation
La liberté brille

Et ON me direz-vous 
Eon chevalier sans peur et sans reproche avait ce don d’ambiguïté qui fit de son nom un joli mot à mots croisés mais son épée il ou elle ne l’a jamais croisée.
Paix à son âme

Un don s’entretient
Sur le chemin avançons
En ambiguïté

Ce pouvoir d’être deux et à deux endroits à la fois, ubiquité je crois, m’a donc été donné sans ambiguïté et me voilà doublement propulsée dans mes écritures. Ce don d’écrire n’importe où, n’importe quoi, n’importe quand, par qui m’a-t-il été offert ? Père ou mère ? Les deux mon général sinon l’insoutenable ambiguïté du don comme de l’âme serait invivable.
Et moi je soutiens que ma vie va bien.
Soutenir mon monde est chose aisée, Google a remplacé Atlas et je navigue à perte de vue entre deux mondes.
Perdre la vue serait triste histoire car les couleurs sont mon moteur.
Dans un monde qui s’écroule avancer aux couleurs ne pollue en rien l’air qu’on respire.
Allez les verts, allez les verts,  l’écologie c’est pour deux mains, celle de la plume et celle du pinceau.

Oui la poésie
Et notre avenir heureux
Liberté du simple

Et si l'écho de mes mots ouvre une brèche dans vos logis bien clos
Cette écologie là me va droit au cœur tel la flèche de cupidon.
Cupide je ne le serai jamais, mon don me suffit.
Heureux les simples d’esprit le royaume de la poésie est à eux

jamadrou © 28 avril 18  (A fleur de mots)






Écoutez, amis blogueurs !
Il était une fois un blog devenu le réceptacle d'un atelier d'écriture poétique. La règle du jeu et du Je est annoncée à l'entrée :
« Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme. »

Ici pas de rime
pas de pieds à décompter
une image, des mots.

Des mots pressés ou hésitants, indociles ou trop soumis. La rime vient malgré soi, vieux réflexe d'une pratique régulière, par effraction. Elle réussit même quelquefois à échapper à la vigilance de l'instant, s'associe au rythme, en découd avec la mesure. Les règles apprises s'insinuent dans l'écriture que l'on croit spontanée. Le texte est raboté, vite relu pour l'envoyer, au risque de malmener la syntaxe ou l'orthographe.

Au fil des semaines
un rendez-vous attendu
une page de l'Herbier

Chaque page est une nouvelle découverte. Les mots tissés par chacun font seuls vêtement ou simple capeline. Réunis ils habillent l'image de pied en cape, sans rien imposer, avec ce petit plus qui ne les fait pas seulement tenir ensemble.

L'alchimie opère
évidente synergie
de pensées croisées

La poésie par essence
n'est-elle pas insoumission ?

©Jeanne Fadosi, mercredi 2 mai 2018




 



Contribution de la semaine "Poésie insoumise"


La loi intérieure:
Elle est poésie et sagesse,
La plus insoumise. 

Pas assez de bras
Pour s’étreindre. Ni de larmes
                               D’amour pour oublier.

Une goutte d’eau
Creuse un trou, bâtit colonne,
Où tombent mille autres.

                           
                                Terre ronde pour tous
                                Elle est injuste pour beaucoup
                                Les hommes en abusent.  

Résistance de la chaîne
N'est égale qu’à la faiblesse 
Du moindre maillon.
       
                                  Seul, nul ne boira.
                                  En nombre et avec patience
                                  On assèche lagon; 


     Voici ce que diffusait ce matin, Radio "Autonomie" en direct de l’émission "Poésie insoumise", à l'adresse de tous les électrons libres du monde. Je pense que certains de ces haïkus sont d'origine gabonaise et se retrouveront - d'une façon ou d'une autre- sur la page de mon blog personnel consacré au conte : " Ousmi, Bouna et Koissy ", lisible dans sa version la plus récente -mais non définitive-, dès demain, en suivant ce lien

Amicalement, 
Serge 



Dessin Adamante

Le coin des retardataires




Des nouvelles



                                       Nous avons cueilli le muguet de mai,  lala-lère, sous la pluie, comme l'escargot on a eu les pieds mouillés, puis le soleil est revenu,
                                       il faut oublier les manifestations, les casseurs,  la fumée et les insultes, un instant, devant un café noir... 




Je cherche un abri
Il se passe des choses
dans ce jardin

La pluie et le soleil jouent à cache-cache, le mulot a squatté l'azalée, l'oiseau s'est planqué,  
toutes les nouvelles sans exception sont mauvaises,  chacun y met son grain de sel, 
nos concitoyens ont perdu tout optimisme et le gout du bonheur

Les pavés volent
c'est la chienlit dans la ville
une fois de plus
  



Je sais vous allez me dire que rien n'est perdu, qu'il suffit de garder espoir,
que le ciel gaulois a une grande réserve de bleu, qu'il faut y croire...

Poète insoumis
vas respirer l'azur
sors de ta cage