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mardi 17 octobre 2017

Page 88 avec Uutai Olega

Bug de l'administration : la page devait être publiée le 13 et je m'aperçois aujourd'hui qu'elle est restée en brouillon (???) Je la publie donc aujourd'hui.
J'étais étonnée du manque de réactions et le commentaire de Jeanne, que ai eu du mal à comprendre,  m'a mis la puce à l'oreille. Veuillez me pardonner ce contretemps.


Voici vos participations sur le chant de cette magnifique Siberian lady

Merciiiiii !






 
Mère Gé

Il y a urgence
à entendre sa clameur
le prélude va à l'os
fortissimo
écoutez
les grandes orgues
des cathédrales de glace
aux aurores boréales
écoutez écoutez
le glissendo
torturé
violenté
des grains de sable
dans la marche des dunes
aux déserts hurlants
frissonnant
de cri en écho
d'écho en cri
la même clameur
la même plainte
des tropiques aux pôles
du ponant au levant.

La chamane en éveil
réveille 
les univers sonores
des steppes 
de l'Asie centrale
des prairies
du middle west
des forêts de l'Amazonie
ou d'Indonésie

Fermer les yeux
Écouter
le loup de Jack London
la hulotte du moulin de Fontvielle
les chevauchées sauvages
de Mongolie ou de Camargue
les plaintes muettes des peuples
pygmée
aborigène
raoni
maori

Laisser venir les visions
la mangrove
jamais vue
qu'en images
le colibri
quelquefois en cage
le médaillon
du morpho bleu*

Et en voix off "l'homme ombre"
murmurant son poème 
à l'oreille des humains.

©Jeanne Fadosi





Atmosphère...

Yeux clos pour s'ouvrir sur une atmosphère, une porte crissante qui donne sur un monde étrange, vibrant de vibrations, éclairé à peine au flambeau, même nos ombres nous terrifient...
Il nous happe ce monde, nous assaille corps et âme, quand une louve hurle à la mort, une chouette chuinte, inquiétante comme la faucheuse qui rôde en ricanant...
Démon des enfers es-tu là... ? De lugubres battements de tambour accompagnent nos pas perdus comme d'autres cris et bruits vaguement humains...
Un cheval fou hennit au galop avec sa cavalière, le cravachant au sang, affolée, tentant d'échapper à dieu sait quoi...
Un ultime hennissement, puis, plus rien, le silence,
la délivrance...
la salle rouvre les yeux, conquise !


jill bill






Excusez-moi

Excusez-moi si je pense à lui encore en écoutant UUtai Olena, la chamane sibérienne
Excusez-moi si je pense à Nerval, lui  qu’on dit fou parce qu’il promenait un homard en
Laisse. Excusez-moi si je pense à lui en entendant ce chant de la Terre-Mère ou inversement.
Pourquoi, pense-je à Nerval en écoutant cette femme en contact direct avec la nature, me
Demanderez-vous ? Parce que dans ses « Vers dorés », il proclame que « Chaque fleur est une
Âme à la nature éclose. » C’est mieux que ce disent certains écologistes d’aujourd’hui.
C’est aussi bien que les « Correspondances » de Baudelaire. C’est antique et moderne.
C’est romantique et naturaliste, réaliste et mythique. C’est Nerval qu’il faut lire
Pour y lire qu’il aime les femmes qu’elles soient filles ou mères, feu ou terre.
Excusez-moi si je pense à lui qui a perdu sa mère à l’est, du côté de la Pologne,
Pas loin de la Sibérie ; comme il a aimé cette mère morte d’être partie rejoindre son père.
Comme la chamane, l’ « Aurélia » de Nerval détient la clé de la porte d’ivoire entre le songe
Et le réel. Les Chansons du Valois- de notre génial poète maudit d’avoir été curieux du
Monde- ressemblent au chant de la Terre-Mère irriguée par les veines qui baignent le pays de l’enfance.

 Laura VANEL-COYTTE
Auteure,blogueuse,documentaliste



Uutaï – chant de la Terre-Mère


Venant de loin très loin
Lancinante la guimbarde appelle
La mélopée s’accélère

Joïk rituel
Noaidi Chaman
Médiateur entre l’Humain et l’Esprit
Sur son tambour sacré
Elle invoque la nature sauvage
La transe nous relie à l’âme
Des montagnes
Aux rochers et aux lacs
Aux trois mondes
Céleste
Terrestre
Souterrain
Du pays des Sàmis
Une course dans le temps
Jusqu’à l’essoufflement

Le cœur encore battant
Des cris d’un loup
Sous une  aurore boréale
La vision s’éloigne









Le lutin de la nuit
Remplace le lutin du jour
En chef d’orchestre
Au clair de lune
Il ouvre le bal

À plumes comme à poils
Dans les sous-bois
Dans les marais
Un boomerang vocal
Renvoie l’écho
De la vie nocturne
Au cœur d’un faux silence
Se nouent et se dénouent
Un merveilleux langage
Sans paroles

Entends-tu la forêt qui te parle ?

ABC




La chamane

« Je vous invite à une chevauchée fantastique à la rencontre des esprits de la terre dans une nuit peuplée de bêtes qui n'ont de sauvage que leur liberté"
Ainsi a parlé la grande chamane.
Dès le début de son « histoire » je l’ai vu lancer une passerelle entre les deux mondes : entre humanité et esprits de la nature.
Cette passerelle je l’ai empruntée avec curiosité et grand bonheur  et ce que j’ai découvert fut merveilleux. Assise sur un cheval fougueux j’ai galopé dans ma nuit et j’ai traversé la couche d’incompréhension pour aller vers la lumière, là où le rêve devient  réalité.
Ici les bêtes savaient et moi je comprenais leur langage.
Le loup, la chouette, les oiseaux me parlaient, me guidaient
Les arbres les herbes se penchaient sur mon passage, me caressaient, m’encourageaient
L’eau du ruisseau ou des cascades dévalaient dans mon cœur et délavaient les couleurs sombres
 J’ai compris que les (plus) bêtes n’étaient pas ceux qu’on croit.
 Les humains étaient les plus bêtes, les plus arrogants les plus sots  du monde des vivants. Ils s’appropriaient et dévastaient.
 Cette chevauchée  m’a ouvert les yeux,  j’ai vu la vraie nature de chacun,  j’ai compris ce que bête  sauvage voulait dire. J’ai compris qui bafouait le mot liberté, ce mot qui veut dire : vivre au rythme de Gaia mère de tous.
Quand je suis revenue de cette traversée folle je savais qui je devais respecter et qui je devais chaque matin remercier, adorer.
Mon présent fut alors cadeau,  mes amis et confidents furent les animaux,  ma nourriture se mit à réfléchir la vie et ce reflet  fut respect.


jamadrou




... écrire mon ressenti après avoir écouté et regardé cette vidéo .
Non.
Écrire mon  senti pendant que j'écoute et regarde l'image de cette femme étrangement accoutré qui ... qui quoi ? qui hurle, qui hulule, qui fait du bruit, qui, à elle seule fait vibrer l'Arctique, l'Antarctique, la forêt amazonienne, et les steppes de l'Asie centrale.
Cette femelle qui se veut griot en frappant sur son tambour bourin ?
Cette Femme qui est à la fois Sauvagerie-Douceur ?
Écoute, et Tais-toi.

Tout d'abord un son de scie coupant de grands arbres.
Surgit le hurlement du mâle loup, auquel répond une femelle.
Loin,       très loin, dans la moiteur profonde,  le cri d'un cacatoès. A moins que ce ne soit celui d'un dodo. Il se rapproche. L'homme l'accompagne des grelots de son tambourin. Tous trois s'emmêlent puis se répondent. La scie continue son ouvrage de mort.
Un hurlement terrible.
Chacun continue son oeuvre. .... À tout de rôle prend le dessus.
Hennissement vainqueur de l'animal domestiqué !

Françoise





UUTAI

Appel du loup dans la forêt sibérienne
Hululements, glapissements
Noire est la nuit
La terre résonne
De cris chamaniques
Le cheval de feu reste immobile
L'arbre ne respire plus
Le sang de la pierre s'est figé
Dans la falaise l'oiseau s'est tu
Frissons de glace
Stupeurs et grondements
Les âmes se sont fondues
Dans l'implacable cosmos


© marine Dussarrat






Les territoires de l'ombre

Je ferme les yeux, j’accueille.
Frémissement au premier son de la guimbarde, je suis au centre du mouvement. Progressivement, une force surgie de mes entrailles s’élève en spirales vers le ciel. Ce volcan hypnotique déroule sa matière jusqu’aux confins inabordables d’un univers indéfini.  Le rythme doucement s’installe et peu à peu s’amplifie. Tous mes repères habituels s’effacent car ici il n’est plus de norme. La vie à l’état sauvage crucifie nos certitudes dans son immense cri de sexes et de ventres. La préexistence du désir de création est glorifiée.
Les cercles vibratoires de cette musique m’ensorcellent, ils tournent de plus en plus vite et me placent au centre du tourbillon frénétique de l’oubli de soi. Je coule sans crainte dans cet entonnoir qui m’emporte et me dépose en douceur sur une zone de silence.
Je vis l’appel du loup, gorge tendue vers les étoiles. Par le cri de la chouette qui zèbre la nuit, je salue l’avènement d’un temps d’éternité.
Les voix sont gutturales. Déchirées aux  épines de la forêt elles sont l’écho du mutisme des pierres. 
Je reçois. Je suis steppe. Je vibre du souffle infernal de la terre. Les notes se gonflent, explosent sur les lignes d’une portée d’ombres jusqu’à faire surgir un cheval au galop. Partout le feu s’exprime dévorant et le temps bascule. Da capo. La silhouette d’une  cavalière est inscrite sur la face argentée de la lune, les ténèbres s’illuminent. Et voilà qu’une armée mongole déboule à sa poursuite. Pas un seul bémol, mais des marques de sabots sur les lignes qui se cabrent. C’est l’âme de la terre qui tremble. Je tremble. Je suis le théâtre de cette poursuite effrénée. Enfin l’apothéose, la grande danse des cavaliers, le grand opéra des montures quand la nature Diva pousse son air  de Valkyrie. La chamane a rejoint les territoires de l’ombre.
Partout les cris rauques des Esprits surgis des profondeurs taillent des lambeaux d’espace, ils ouvrent les portes des mondes interdits aux profanes. Il n’est plus rien de connu au travers de ces territoires où le son allume l’animalité de l’Être. Là, tous les chamans de tous les temps, de tous les mondes, unissent leurs voix. Dans la nuit, un chant ancestral inscrit dans la mémoire du minéral, dans l’ossature du vivant enfle jusqu’au coup de cravache final.
Le pur-sang se cabre, un hennissement, puis le silence.
Une porte vient de se refermer.






 
Uutai par serge


Le chant de la Terre Mère

Un son comme une vibration envoûtante et porteuse,
un appel douloureux, une plainte douloureuse d'animal blessé,
Le cri de la terre foulée.
Un chant comme une émanation de la Vie,
une vague montante,
une cavalcade fougueuse et bruyante,
une ronde folle dans des horizons déserts...

UUTai,

Cette femme est à elle seule un monde qui se raconte, une prêtresse liée à la terre-mère, porteuse libre d'un chant de rappel pour des hommes trop loin d'eux-mêmes, si loin de la vie qui les anime et les fait.

Serge De La Torre
https://instantsdecriture.blogspot.fr/
 




Dessin Adamante
Je vous invite aussi à visiter les pages parues autour des herbes (une page par participant) et vous invite à y laisser quelques mots. Il est toujours agréable pour les participants de voir que les autres s'intéressent, au moins sur la page de la communauté. Une façon de nouer le contact et de faire de cette communauté une réelle plate forme d'échange. 

D'autres pages suivront sur le sujet. Cela fait beaucoup, surtout avec la page du vendredi qui s'y rajoute. Mais vos visites ne sont pas limitées dans le temps. Et, merci encore de votre fidélité.



29 commentaires:

  1. Bonsoir Adamante, j'avais bien vu que rien ne bougeait ici, soit malade, soit panne... bon te revoilà et les textes lu à droite à gauche sur la blogo m'ont plu énormément... voilà la liste complète ce jour... merci ! Au plaisir, jill

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    1. Y a-t-il un hasard ? Là, il fit bien les choses au final, la page commune manquait.😊

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  2. Bien qu'ayant lu la plupart des textes sur les blogs, j'attendais cette page avec impatience. C'est un bonheur que de la lire ici...

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  3. @ Jeanne : A haute voix, lire d'un seul souffle ton texte sans ponctuation jusqu'au premier, - Respirer . puis jusqu'au second point, en un seul souffle ...
    Exercice qui est aussi suggéré par la prouesse de la jeune femme ? .....

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    1. je vais sûrement bafouiller en essayant de te répondre La Vieille Marmotte. L'absence de ponctuation est d'abord une paresse d'écriture. Les mots viennent je laisse mes doigts clapoter au clavier. C'est aussi une porte ouverte à la respiration du lecteur, à son propre rythme. Peut-être va savoir, ces signes ne sont pas invités dans la transe, remplacés par d'autres sensations, comme une résurgence de la lecture dans des temps et des lieux où l'écriture attachait toutesleslettresdetouslesmotsetquelatâchedel'orateurétaitderestitueroralement (toutes les lettres et tous les mots, et que la tâche de l'orateur était de restituer oralement)
      J'aime en tous cas ta suggestion, même si je crois je n'aurais pas le souffle pour.
      Aussi pour rapprocher les mots d'une musique. Rares sont les partitions qui indiquent quand respirer. Il le faut pourtant et sans qu'on entende leur souffle

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  4. @ Jill : J'aime aussi, comme toi, partir du premier degré de la sensation, sur le visuel qu'offre du prime abord, une oeuvre, quelle qu'elle soit . Ici s'ajoute le son ! c'est richissime !

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  5. ce que ne dit pas Adamante c'est que mon envie de dernière minute de rajouter juste un mot et sa gentillesse à le compléter ici est cause de ce "bug de l'administration" J'en suis rouge de confusion. J'ai lu en silence cette page vibrante où les mots des uns répondent à ceux des autres, les complètent, les éclairent différemment, les amplifient ou les adoucissent. Cette page m'enthousiasme. Merci Adamante et toutes mes excuses

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    1. Pas du tout,Jeanne. Ne pas cliquer sur publier après une modification remet la page en brouillon. Cette fois j'ai manqué d'attention.😯

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  6. @ Laura : Tu fais allusion, à juste titre ce me semble, aux "Correspondances" de Baudelaire . Je citerai un autre auteur
    (ici : http://livrenblog.blogspot.fr/2009/12/les-parfums-les-couleurs-et-les-sons-se.html)
    << ..... l'ellipse est la plus énigmatique des figures de style. >>
    << Il n'a pas dit : se confondent. Mais d'autres les ont, depuis, confondus >>
    Et encore :
    << ... que Jean Cocteau compare Ravel à Bonnard, voilà qui me renseigne davantage sur Cocteau que sur Ravel ou Bonnard. En effet, de telles affinités ne sont pas de l'ordre positif. Elles n'existent que pour – et peut-être par l'homme qui les sent, ou qui les imagine, et qui les note. En fait, elles échappent à l'analyse. Il serait très difficile de les définir.>>

    Merci Laura, pour tes nombreuses allusions littéraires ou picturales, dans chacun de tes textes.

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    1. Voilà de quoi réfléchir et inviter à approfondir. Il y a de quoi avec les textes de Laura et ses nombreuses références. Une qualité que d'aucuns repprochent à Sylvain Tesson, mais qui permet de s'enrichir et d'enrichir sa bibliothèque.
      Nous quittons là le monde du survol et c'est merci!
      Oui, Françoise ce que l'on dit de l'un nous révèle plus que cet un.
      Vive l'herbier!

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  7. @ A toutes les autres : je reviendrai ici déposer quelque impression éphémère sur vos textes. Promis.

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  8. comme cette page porte traduit bien ce chant de la Terre-Mère

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    1. Architectures variées qui reflètent nos différentes couleurs de ciels.

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    2. De ton texte Josette, je retiens le mot "qui relient" Relier, qui passe le relai .......

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  9. Je n'avais pas tout lu... voilà qui sera fait.
    Merci, Adamante.
    Passe une douce journée à venir.

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    1. Demande au lutin bleu, il trouvera bien une petite place sur une ligne de la portée de l'herbier pour écouter les murmures des brins dans la bibliothèque des herbes😊.

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  10. Bonjour Adamante,

    Cela fait plusieurs fois que j'écoute le chant de cette chamane. C'est tellement magnifique! Sa prestation remue au plus profond de l'âme.

    Quel régal
    merci à tous les brins d'herbes pour cette beauté.
    Il est trop tard pour participer. Néanmoins, ce dimanche je posterai un poème né en découvrant le beau poème de Marine et donc cette vidéo sublime.

    Le sujet de l'herbe viendra plus tard.
    ;)

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    1. J'ai lu ton poème et si je n'ai pas déposé de mots je n'ai pas dédaigné mon plaisir. Ce sera avec un grand plaisir que je publierai ton éphéméride autour des herbes.

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  11. @ ABC Merci de signaler le pouvoir de l'évocation. Il est de faux silences qui parlent mieux que des kilomètres de mots ! je le crois aussi !

    @ Jamadrou
    Pour faire une telle chevauchée, il vaut mieux avoir un cheval fougueux ! Non non, je ne plaisante même pas !

    @ Marine
    Je trouve que ton texte illustre bien le sentiment qu'exprime le mot "FORMIDABLE" ! Cette femme est réellement Formidable !

    @ Adamante
    "Car ici, il n'est plus de normes"... Le seul moyen d'en sortir Vivant est bien ,dès lors, d'accueillir !
    Tu trouves qu' <> à la fin de l'écoute ?

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  12. Tout d'abord je suis ravie de ces échanges qui commencent à se tisser dans les commentaires et dont tu fus l'initiatrice.
    J'avoue ne pas comprendre la question que tu m'adresses "Tu trouves qu' <> à la fin de l'écoute ?" le qu'<> m'interpelle. Mais ne je manie pas très bien le langage des sigles ou des émoticoticons qui parsèment désormais les échanges. Alors je suis allée ici :
    https://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/cyberdoc/mail/smileys.htm
    mais pas trouvé le tien (si c'en est un) et mon clavier non plus. Bon je n'y ai pas passé trop de temps, j'avoue.
    Allez, j'accepte et signe et ne suis pas loin de le revendiquer : je suis has been et le resterai je crois. Tant pis pour moi. Sourire pour toi en attendant ta réponse.

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Je ne suis pas convaincue et en plus je gagne un beau mal à la tête
      :>

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    3. entre <> il y avait "une porte vient de se refermer" !
      Je note bien le site du CYBER Docteur ! Merci pour ce lien
      :> (le sourire qui monte jusqu'aux oreilles)
      #:-) C'est le sourire de quelqu'un aux cheveux emmélés !!!
      :*

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  13. J'avoue avoir été particulièrement saisie par cette écoute vibrante magistrale autant que par vos textes qui m'ont portée aux larmes ! en vérité !
    C'est très très fort en émotions...
    Un grand merci à vous

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  14. Nous sommes une communauté, on s'aime et on se respecte? Alors je vais être franche. J'écris sous l'impulsion d'une émotion, écriture automatique sans grande réflexion alors quand je lis longtemps après ce qu'une musique un dessin un mot vous a inspiré , mon cœur sonne le creux, même mon texte a perdu sa résonnance, a perdu sa crédibilité: je ne sais plus qui l'a écrit et pourquoi, je ne me reconnais plus.
    Et je me sens alors incapable de commenter vos écrits, pas assez savante pas assez érudite, je sens que je n'aie pas toutes les clefs de vos "merveilleux" mots.
    Non les amis je ne suis pas prout-prout je suis juste ce que je suis.

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  15. Je comprends, Jamadrou, il n'est pas évident de laisser un mot parfois. Pour x ou x raison. Quand je parle de Tesson qui émaille ses textes de quelques références ce n'est dérangeant car ce n'est pas étalage de savoir mais bien référence qui apporte au lecteur la possibilité de découvrir d'autres auteurs et non le repousser. Je n'aime pas l'étalage qui dénote la prétention et nous laisse vide après la lecture sauf à éprouver une désagréable irritation. Mais j'aime Sylvain Tesson. Son style, ses idées. Il nous emporte dans ses épopées. C'est un immense auteur qui nous fait vivre ses expériences. Étaler pour briller n'est que vanité. Tu n'as pas à rougir d'exprimer ce jaillissement qui vient de tes profondeurs pour nous le partager et je ne serai pas la seule à pouvoir te le dire. Belle journée. Un rayon de soleil sera toujours plus éclairant que le plus des puissant projecteurs.

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  16. @ma répone à jamadrou ''Puissant'' des projecteurs.

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Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. Adamante